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Bayrou (MoDem) : « Je ne crois pas aux sondages »

La Provence – 07/03/2010

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François Bayrou était venu soutenir sa tête de liste en Paca, Catherine Levraud, dans le Vaucluse, début février.

François Bayrou était venu soutenir sa tête de liste en Paca, Catherine Levraud, dans le Vaucluse, début février. Photo Cyril Hiély

Il est aujourd’hui à Marseille au parc du XXVIe centenaire pour participer au « pique-nique démocrate » de son parti. Mais François Bayrou, président du MoDem, est surtout là pour apporter son soutien à Catherine Levraud, tête de liste dans la région, dont il vante « la valeur morale et les qualités humaines ».

– Les sondages vous créditent de 2,5% à 3% dans la région. Comment l’expliquez-vous ?
François Bayrou :
Je ne crois pas aux sondages. Donc je ne les commente pas.

– Serait-ce le manque de notoriété de votre candidate ?
F.B. :
C’est concevable. Mais si on ne fait de la politique qu’avec des notables, on n’obtiendra jamais le renouvellement que tout le monde souhaite.

– Ne craignez-vous pas un vote sanction contre le gouvernement qui ne profiterait qu’aux forces de gauche ?
F.B. :
Depuis longtemps, je dis que les choix du gouvernement vont dans la mauvaise direction. La réalité d’aujourd’hui montre à quel point nous avons raison. Ceux qui veulent donner sanction ou avertissement ne se retrouvent pas dans la gauche plurielle. Leur vote naturel doit être le vote démocrate. C’est un espace politique qui a montré son courage et la solidité de ces convictions. Nous n’avons pas passé notre temps à osciller.

– Seriez-vous prêt à rejoindre le « rassemblement républicain » que prône Michel Vauzelle ?

F.B. : C’est une option légitime. À condition que chacune des sensibilités y trouve son compte. Mais faisons d’abord le premier tour le 14 mars……

– Votre projet ne manque-t-il pas de lisibilité ?
F.B. :
Non, je suis même sûr du contraire.

– On vous reproche parfois d’être trop individualiste……
F.B. : Tous les partis nouveaux reposent sur une personnalité. J’assume ma responsabilité. Dans un mouvement politique, il faut un chef. En même temps, nous sommes une démocratie interne vivante, je vous l’assure.

– Ces élections seront-elles déterminantes pour l’avenir de votre mouvement ?

F.B. : Il ne faut pas surestimer ni sous-estimer des échéances politiques. Mais ce n’est pas la question d’un mouvement politique qui est en jeu. C’est celle de l’avenir de la France et de l’équilibre des régions.

Propos recueillis par Philippe Faner

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