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Conseil régional : Le Pen pour ouvrir, Vauzelle pour conclure

La Provence – 25/03/2010

Demain, la première séance du Conseil régional servira notamment à élire le président et les vice-présidents.

Demain, la première séance du Conseil régional servira notamment à élire le président et les vice-présidents. Photo F.P.

Même s’il n’en est pas le président, Jean-Marie Le Pen réserve « une surprise du chef » pour la séance du Conseil régional de demain. À 81 ans, le leader du Front national profitera de son statut de doyen pour prononcer le discours d’ouverture de la nouvelle mandature. Fort de ses 22,8% des voix, au second tour dimanche, et de ses 21 élus, deux de plus qu’en 2004, le FN compte jouer les trouble-fête dans l’hémicycle. Où les 101 autres conseillers régionaux resteront attentifs. « Le Pen est élu comme tout le monde », remarque Thierry Mariani.

Arrivé avec 33% des suffrages, comme Renaud Muselier en 2004, et 30 élus (un de moins à cause de la répartition à la plus forte moyenne) celui qui menait la campagne de l’UMP devrait prendre la présidence du groupe, succédant à Bernard Deflesselles qui a assuré cette fonction pendant dix ans.

À gauche, une réunion de la majorité prévue cet après-midi devrait permettre de voir plus clair. D’abord sur la conduite à tenir face à Jean-Marie Le Pen. « Sortir de la salle quand il prend la parole serait lui faire une publicité trop importante », résume Jacques Olivier, actuel président d’un groupe Verts qui désignera ses nouveaux co-présidents après la séance.

« Cela dépendra des vice-présidences et des présidences de commission. » Destinée à élire le président du Conseil régional pour les quatre ans à venir – Michel Vauzelle (PS) devant l’être dès le premier tour de scrutin – cette plénière permettra en effet de nommer les quinze vice-présidents.

Parmi les 72 conseillers régionaux de la majorité (contre 73 avant), le PS en compte 45 et aura 9 vice-présidents, Europe écologie 18 (4 vice-pdts) et le Front de gauche 9 (2 vice-pdts). Cela aura aussi pour conséquence une redistribution des cartes, le groupe écologiste pesant plus qu’en 2004, (12 membres).

Une minorité qui lui permettra de mettre la pression sur son allié, même si, assure Patrick Mennucci (PS), « on a un accord politique. On discutera et la majorité se fera. » Un Patrick Mennucci qui ne prendra pas la présidence de son groupe.

François TONNEAU

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