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Lancement de la liste 06 de l’Alliance Ecologiste Indépendante pour les élections régionales

Nice Premium – 26 janvier 2010
L’Alliance Ecologiste Indépendante (AEI) a lancé le 21 janvier sa liste 06 pour les élections régionales. Principalement composé d’élus locaux et de militants associatifs, le parti est mené par Patrice Miran, conseiller municipal à Vence. Le mot d’ordre est à l’écologie, mais une volonté d’ouverture anime le parti : des écologistes de droite et de gauche sont rassemblés. L’AEI souhaite dépasser les clivages de la politique moderne pour que tous agissent et préservent les ressources de la région.

L’Alliance Ecologiste Indépendante (AEI) regroupe Génération Ecologie, le Mouvement Ecologiste Indépendant et la France en Action. Le parti a obtenu 4,03 % en région PACA pour les dernières élections européennes.

Pas de bannière politique pour l’AEI, mais une volonté « d’ouverture d’esprit, car l’ouverture peut l’emporter » comme le souligne Patrice Miran, tête de liste du parti. Militant écologiste depuis 1976, animateur de Greenpeace et cofondateur des Verts, il a été élu conseiller écologiste municipal à Vence en 2008.

A la deuxième place, Carine Curtet, conseillère municipale à Antibes. Militante pour l’environnement, elle souhaite « partir des constats réels et proposer des solutions créatives et différentes ».

La troisième place est occupée par le Maire de Villars-sur-Var, Edgard Malaussena, pour qui « écologie et social vont ensemble ».

Dominique Juge se trouve à la quatrième place. Depuis 2008, elle s’est engagée avec le Mouvement Ecologiste Indépendant. Au sein de son parti, elle se penche sur la relation entre la croissance économique et l’écologie mais aussi sur le développement durable dans les entreprises.

Enfin, Lucien Bella occupe la cinquième place. En 2008, il s’est présenté à la tête d’une liste Mouvement Ecologiste Indépendant et a obtenu 10 % des suffrages. La liste compte 11 autres membres, tous militants associatifs ou élus locaux.

Quel programme ?

L’AEI part du constat alarmant de l’Agence Régionale de l’Environnement et de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) : la situation environnementale de la région s’aggrave avec le temps. D’ici 2030, la densité démographique de la région sera proche de celle de Hong-Kong. En région PACA et dans les Alpes-Maritimes, l’espace est limité et plus restreint qu’ailleurs, il y a donc une multiplication des risques de catastrophes naturelles.

« L’AEI n’a pas réponse à tout, mais il faut inverser cette tendance pour retrouver une région équilibrée » explique Patrice Miran. Ce parti se propose de suivre quelques orientations majeures et des propositions plus thématiques.

Leur programme s’articule autour de l’aménagement du territoire, des transports et du développement de la production énergétique locale. Ils proposent donc d’inciter les communes et les intercommunalités à créer leurs propres structures de production énergétique. EDF ne sera plus le seul opérateur à s’approvisionner sur le marché puisque la région encouragera d’autres entreprises à intervenir.

La gestion des déchets sera elle aussi modifiée, puisque l’accent sera mis sur la réduction à la source. La production des déchets ménagers de la région dépasse aujourd’hui la moyenne nationale (en 2006 : 503 kg/habitant/an contre 482 au plan national).

Pour les transports ferroviaires, l’AEI propose une ouverture à la concurrence pour sortir de l’exclusivité de la SNCF grâce à un syndicat mixte régional. Pour la Ligne à Grande Vitesse (LGV), priorité aux investissements.

Mais l’AEI s’engage aussi pour la santé et la protection animale. En matière de santé, des essais cliniques seront financés pour tester les pratiques médicales non allopathiques, c’est-à-dire développer une médecine douce. Pour la protection animale, une aide sera apportée aux refuges et tous les soutiens aux maltraitances animales seront proscrits, par exemple la corrida.

L’AEI dit défendre un programme réaliste par rapport aux constats actuels pour arriver à « une région où il fait bon vivre aujourd’hui, certes, mais aussi demain ». Reste à voir si le raz-de-marée écologiste va persister aux régionales. Car rappelons-le, les écologistes ont été la deuxième force politique de la région aux élections européennes.

Stéphane Goujon

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