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TER saccagés (2 articles)

 

A Nice, le train des polémiques sécuritaires ne s’arrête pas

Le Monde – 08/03/2010

Les délinquants qui ont saccagé sept trains en gare de Nice, le 24 janvier, n’imaginaient pas que cet acte de vandalisme s’inscrirait dans la campagne des régionales. Si la polémique sécuritaire est un rituel de campagne, pour la première fois Eric de Montgolfier s’est invité dans le débat. Le procureur de Nice a vivement réagi à la mise en cause de la justice par Eric Ciotti, le président UMP du conseil général des Alpes-Maritimes.

La « non-incarcération » d’un des auteurs présumés du saccage de dizaines de voitures de TER, de TGV, ou de trains grandes lignes à l’arrêt en gare de Nice, dans la nuit du 23 au 24 janvier, pour un préjudice évalué à plus de 500 000 euros par la SNCF, a suscité la « stupéfaction » et la « colère » de M. Ciotti, dans Nice-Matin, samedi 6 mars. Un homme de 20 ans, suspecté d’avoir participé à ces actions, a été mis en examen, vendredi, pour « dégradations en réunion » et laissé en liberté sous contrôle judiciaire.

Surnommé par un militant « le plus sécuritaire d’entre nous », M. Ciotti, député, secrétaire national de l’UMP chargé des problèmes de sécurité, a saisi l’occasion. « Je peux mesurer la lassitude qui gagne les policiers qui mettent régulièrement leur vie en danger pour arrêter des malfaiteurs, face à une telle attitude. Notre pays ne pourra s’épargner un grand débat sur la réforme de la procédure pénale. »

Contacté par Le Monde, M. de Montgolfier rétorque que l’on ne doit pas se servir de la justice à des fins électorales : « Nous sommes tributaires des lois votées par le Parlement, dont M. Ciotti est membre. Il sait qu’on ne peut à la fois voter la loi et lui demander de la violer. En matière de détention provisoire, quel que soit le besoin exprimé au nom de l’opinion publique, on ne peut pas s’asseoir sur la loi. »

L’affaire n’en est pas restée là puisqu’un deuxième saccage ferroviaire a eu lieu. Vendredi 5, un train parti de Saint-Raphaël est arrivé en gare de Nice avec 27 vitres brisées. Le préfet des Alpes-Maritimes, Francis Lamy, a demandé à la SNCF d’installer des caméras de surveillance dans les gares de son département et les trains qui y circulent, cibles du vandalisme.

Michel Vauzelle, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a estimé de son côté qu’« il est du devoir de la direction de la SNCF que davantage de moyens humains et techniques soient enfin mobilisés pour éviter que de tels actes se reproduisent sur le réseau TER ».

Avant d’être installées dans les gares, les caméras scrutent les rues niçoises. Ce n’est pas le fruit du hasard si Christian Estrosi, maire UMP de Nice, devait inaugurer, lundi matin, un centre ultramoderne de vidéosurveillance. Le centre de supervision urbain de nouvelle génération, qui pilote 250 caméras, en contrôlera plus de 600 d’ici à la fin 2010. Avec ces moyens, alliés à la géolocalisation des patrouilles, « Nice devient la ville la mieux équipée de France », selon le ministre de l’industrie, qui entend faire de sa cité « une ville plus sûre ». M. Estrosi s’appuie sur une baisse de la délinquance de plus de 7 % de janvier 2009 à janvier 2010.

M. de Montgolfier ne critique pas cet équipement, « à condition de prendre quelques précautions afin qu’il n’y ait pas d’abus et d’erreurs ». Le procureur estime cependant que seule une « présence policière dans les rues de Nice, plus que des caméras, peut décourager la délinquance ».

Paul Barelli Lire la suite…

Côte-d’Azur : caméras dans les trains ?

AFP/Le Figaro – 06/03/2010

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Le préfet des Alpes-Maritimes Francis Lamy a demandé aujourd’hui à la SNCF d’installer des caméras de surveillance dans les gares de son département et les trains qui y circulent, cibles d’actes de vandalisme.

« Suite aux actes de vandalisme perpétrés dans la nuit du 23 au 24 janvier dernier sur sept trains en gare de Nice et aux dégradations commises vendredi 5 mars sur un train parti de Saint-Raphaël et arrivé à Nice à 19H00, M. Francis Lamy considère comme prioritaire l’installation de caméras dans les gares des Alpes-Maritimes et dans les trains qui y circulent », indique un communiqué de la préfecture.

Dans une lettre adressée à Guillaume Pépy, président de la SNCF, et à Michel Vauzelle, président du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, le préfet Lamy demande que les services de l’Etat, de la région, et de la SNCF se réunissent « dans les meilleurs délais » pour envisager ces installations.

Vendredi, un train assurant la liaison entre Saint-Raphaël et Nice était arrivé en gare de Nice avec 27 vitres brisées. Dans la nuit du 23 au 24 janvier, un groupe de jeunes gens avait saccagé des dizaines de voitures de TER, de TGV, ou de grandes lignes en gare de Nice pour un préjudice évalué à plus de 500.000 euros par la SNCF. Le 3 mars, M. Pépy avait présenté aux préfets un plan de développement de caméras de vidéo protection dans les gares et les trains.

Patrick Allemand : « Le vote Vauzelle est le seul efficace pour dire non à Sarkozy »

Métro – 02/03/2010

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Patrick Allemand, tête de liste PS dans les Alpes-Maritimes

Patrick Allemand, tête de liste PS dans les Alpes-Maritimes

A l’occasion des élections régionales, Patrick Allemand, tête de liste PS dans les Alpes-Maritime, a chatté avec les metronautes.

Bonjour à tous les lecteurs de Metro, aux metronautes.

Vero75 : Bonjour Patrick Allemand, vous pouvez rappeler les 3 grandes lignes de votre programme ?

Il n’y en a pas 3 mais 4… : Résister au changement de société que souhaite opérer Nicolas Sarkozy. Protéger les Alpins, Provençaux et les Azuréens qui, comme l’ensemble des Français sont touchés de plein fouet par la crise économique et sociale. Inventer de nouvelles formes d’action politique, fondées sur la démocratie participative et à l’écoute des préoccupations et des enjeux du moment. Je pense notamment aux questions liées à l’environnement et au développement durable, mais aussi à l’emploi. Ne jamais se résigner, dire aux jeunes par notre projet, qu’ils peuvent avoir un autre avenir que la précarité. C’est le sens notamment d’une de nos propositions qui est la prime de 1000 euros à tout chef d’entreprise qui, à la fin du stage d’un apprenti, lui propose un contrat à durée indéterminée. Rassembler, enfin, l’ensemble des habitants sur un projet lisible et en construire ensemble les applications en renforçant encore la démocratie participative et en tenant notamment des états généraux de la région tous les ans.

Jul : Quels sont les atouts et les failles du PS dans l’histoire de la région pour cette échéance ?

C’est une région qui a ses spécificités, c’est-à-dire une sociologie qui historiquement ne nous est pas favorable, mais qui, en même temps, est très attachée aux valeurs et aux principes républicains, peut-être parce que précisément c’est ici que le Front national a réalisé ses meilleurs scores. Notre atout, c’est d’avoir un tissu important d’élus locaux dans la région et un président de Région qui, très loin d’être sectaire (comme le disent Messieurs Estrosi et Ciotti) a démontré depuis 2 mandats qu’au contraire, il savait se placer au-dessus des partis, faire primer l’intérêt régional. C’est notamment prouvé dans notre département, car le soutien de la Région n’a jamais manqué pour aucun des grands projets.

Richard : Quelle sera votre première action si vous êtes réélu ? Lire la suite…

Le débat de Nice-matin sur le Buzz des Régionales

27 février 2010 Laisser un commentaire

Le Buzz des Régionales – 26/02/2010

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Suivez  sur « Le Buzz des Régionales« , les moments forts du débat  organisé au siège de Nice-matin.

Thierry Mariani (UMP), Jean-Marie Le Pen (FN), Laurence Vichnievsky (Europe Ecologie), Jean-Marc Coppola (Front de Gauche) et Catherine Levraud (MoDem) répondront en direct aux questions des journalistes du groupe Nice-matin.

Une absence qui a fait couler beaucoup d’encre, celle de Michel Vauzelle, tête de liste socialiste. Après avoir donné son accord, il a finalement déclaré forfait.

Débat Nice-matin : faut-il croire aux sondages ?

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Eric Debry, président directeur général du groupe Nice-matin, vient d’accueillir les cinq candidats invités à débattre au siège du journal : Thierry Mariani (UMP), Jean-Marie Le Pen, (FN), Laurence Vichnievsky (Europe Ecologie), Jean-Marc Coppola (Front de Gauche) et Catherine Levraud (MoDem).

Olivier Biscaye, directeur des rédactions, rappelle que ce débat devait accueillir six candidats. L’absent dont tout le monde parle, c’est bien entendu Michel Vauzelle (PS) qui a déclaré forfait il y a 48 heures.

Thierry Mariani et Jean-Marie Le Pen « regrettent » l’absence du président socialiste sortant et s’interrogent sur ses motivations, son refus systématique de débattre.

Interrogés sur le dernier sondage qui donne Michel Vauzelle vainqueur dans tous les cas de figure au second tour, certains candidats émettent des doutes sur la validité des intentions de vote. Thierry Mariani constate toutefois que la liste UMP « monte progressivement »« Je ne crois pas aux sondages », déclare Jean-Marie Le Pen. Laurence Vichnievsky (EE) rappelle que son mouvement est aujourd’hui « la troisième force politique au niveau national ». Pour Jean-Marc Coppola, « le Front de Gauche est un mouvement qui progresse » et Catherine Levraud (MoDem) estime que « ces chiffres ne sont pas tellement parlants ».

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Débat Nice-matin : les TER ne marchent pas. A qui la faute ?

La question des transports, et des trains régionaux en particulier, traverse la campagne des régionales à grande vitesse depuis plusieurs semaines. Pourquoi les TER ne fonctionnent-ils pas en PACA ? A qui la faute ? Quelles solutions ?

JM Le Pen (FN)  : « Gouverner c’est prévoir. En matière de transport, on n’a visiblement pas prévu, pour une meilleure gestion des TER, de prendre en compte la concentration humaine sur la côte et le volume de circulation automobile. Les grands investissements qui étaient nécessaires n’ont pas été engagés. »

JM Coppola (Front de Gauche) : « L’offre ferroviaire a été triplée en quelques années. Il y avait 250 TER par jour il y a 10 ans, on en compte 720 aujourd’hui. Mais on constate également que le réseau SNCF est aujourd’hui moins dense qu’il y a 60 ans. Pourquoi avoir supprimé des lignes ? Il n’est pas possible  de mieux fonctionner avec moins de moyens humains, moins de moyens financiers et moins de moyens techniques. »

Catherine Levraud (MoDem) : « Pour trouver des solutions, la Région ne doit plus être seule face à la SNCF ».

Thierry Mariani (UMP) : « La politique des transports est un échec patent pour l’actuelle majorité régionale. Nous devons travailler avec la SNCF pour trouver enfin les bonnes solutions. Nous devons prendre conscience de la responsabilité collective en matière de transports ».

Laurence Vichnievsky (Europe Ecologie) : « Nous sommes presque tous d’accord, il faut nous réunir pour rediscuter du problème des transports et trouver les bonnes solutions ».

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Débat Nice-matin – Le Pen à Mariani :  » Vous voulez me piquer des électeurs »

Sur la question de la sécurité, Jean-Marie Le Pen (FN) a enfourché son vieux cheval de bataille et taillé quelques croupières à Thierry Mariani (UMP) et Nicolas Sarkozy.

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Thierry Mariani : « Même en triangulaire, la victoire est tout à fait possible ! »

23 février 2010 1 commentaire

Métro – 23/02/2010

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Thierry Mariani, député de Vaucluse, conseiller régional et tête de liste UMP en PACA.A l’occasion des élections régionales qui se dérouleront les 14 et 21 mars prochains, Thierry Mariani, candidat UMP en PACA, a répondu aux questions des metronautes.

Bonjour à tous les internautes de Metro. Je suis à leur disposition pour répondre à toutes leurs questions.

Jul : Bonjour, quel est votre programme, quelle sera votre priorité si vous êtes élu ?

Nous avons axé notre programme autour de 3 priorités : tout d’abord l’emploi. Puisque la région PACA compte un taux de chômage 15% supérieur à la moyenne nationale. 2e priorité : les problèmes de sécurité où nous souhaitons que la région s’engage par le biais de la video-protection dans les gares, les trains et aux abords des lycées. Et enfin, sur les transports. Dans notre région, les TER ont la palme d’or des annulations et des retards. Ce qui les rend absolument pas fiables pour ceux qui souhaitent quotidiennement l’emprunter pour se rendre à leur travail. Cette semaine, la totalité des foyers de la région PACA devrait recevoir grâce à La Poste, l’intégralité de ce programme.

Sarah : Quelle est votre priorité des priorités pour les habitants de Paca ?

L’emploi. Nous proposons tout d’abord, comme cela a été fait dans de nombreuses régions, un plan de relance des investissements (notre région est l’une des très rares à ne pas avoir fait de plan de relance pour accompagner l’effort du gouvernement !). Nous souhaitons la mise en place d’un fonds régional d’investissement pour soutenir les entreprises afin que celles-ci puissent plus facilement lever des fonds auprès du secteur bancaire. Nous souhaitons, par ailleurs, prendre en charge, dans chaque entreprise, de plus de 10 employés un apprenti supplémentaire en facilitant à la fois son hébergement et son transport.

Manu : Démissionnerez-vous de vos autres mandats si vous êtes élu à la présidence de la région ?

Je n’ai qu’un seul autre mandat qui est celui de député du Vaucluse. Je pense que quand on est président de conseil régional, on a besoin d’une assise dans une instance régionale pour pouvoir mieux faire entendre les préoccupations des habitants de sa région. Ma réponse est claire : je ne démissionnerai pas parce que je pense que ce serait une erreur.

David : Vous avez une image très « droitière ». Vous ne pensez pas que cela soit handicapant pour séduire au 2e tour les centristes, par exemple ?

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Des caméras dans les lycées et les trains

22 février 2010 Laisser un commentaire

La Marseillaise – 22 février 2010

Le tête de liste de la majorité présidentielle promet de la sécurité dans les transports, alors que la Région finance déjà plus de 220 agents dans le cadre d’accords avec la SNCF - PHOTO D.R.

UMP. Thierry Mariani a fait adopter un amendement sur la contractualisation Etat-Région pour la sécurité.

Lors de la présentation de son programme dimanche 14 février à Draguignan, Thierry Mariani se proposait « de réinventer l’engagement sécuritaire de la région » avec « 100% des gares et des lycées sous video-protection. » Quarante huit heures plus tard, il faisait adopter un amendement permettant à la contractualisation Etat-Région pour la sécurité dans les lycées et les transports régionaux.
Lors des discussions sur le texte, la Gauche arguait que la vidéosurveillance était « certes un outil indispensable » mais pas « un outil magique » qui remplacerait « des moyens humains de fond ».
L’Assemblée nationale a adopté mardi 16 février en première lecture le projet de loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (LOPPSI).
Une nouvelle loi « fourre-tout » qui mélange à la fois des questions techniques de police judiciaire, avec une vidéosurveillance imposée aux maires, mais aussi des pouvoirs de police municipale étendus, un couvre-feu pour les mineurs de 13 ans, le durcissement de circonstance des peines pour les agresseurs de personnes âgées. En résumé, un « bric à brac » qui n’a pas d’autre logique que celle du message sécuritaire que l’on entend délivrer à l’opinion publique à un mois des élections régionales.

Contractualisation avec l’Etat
Avec le soutien du rapporteur du texte, le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, et l’avis favorable du Ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, Thierry Mariani a fait adopter à l’assemblée nationale un amendement visant à «autoriser les régions qui le souhaitent à agir de manière contractuelle avec l’État pour la réalisation d’actions de prévention de la délinquance. »
Dans un communiqué, le député du Vaucluse précise qu’il ne s’agit bien entendu pas de déléguer aux régions la compétence régalienne de la protection des biens et des personnes mais d’encourager et de soutenir, notamment dans le cadre du financement de la vidéoprotection, des projets d’investissements en la matière dans le cadre des compétences régionales, qu’il s’agisse notamment des lycées ou des transports ferroviaires régionaux.
Cet engagement conjoint prendrait la forme, selon lui, d’une convention conclue parallèlement au contrat de projet Etat-Région.
Pour le candidat UMP, il s’agit en effet, dans ce domaine comme dans d’autres, de permettre aux régions d’agir « en bonne intelligence avec l’État » tant au niveau de la définition des priorités que du financement des projets.
Comme il l’a déjà annoncé depuis le début de la campagne pour les élections régionales, Thierry Mariani a fait « une priorité » de l’installation de caméras de vidéoprotection dans les lycées, les gares et les TER. Aussi, sur la base de l’amendement qu’il vient de faire adopter, le député devait indiquer qu’il sollicitera immédiatement, s’il est élu Président de la Région PACA, le concours de l’État. Connu pour son absentéisme sur les bancs de l’assemblée régionale, le tête de liste UMP aura oublié certains dossiers. Par exemple, plus de 65% des lycées sont déjà équipés de système de vidéo-protection.

M.G.

Meeting de Thierry Mariani : du bon usage des territoires

20 février 2010 Laisser un commentaire

Le Dauphiné Libéré – 19/02/2010

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Photo« Plus de deux ans après l’élection de Nicolas Sarkozy, certains d’entre vous doivent se dire qu’on est allé ni assez loin, ni assez vite, ni assez fort ». Pour Thierry Mariani, tête de liste UMP pour les Régionales, « tout devient possible si l’on renforce la politique nationale dans les régions » et « ceux qui veulent opposer la Région à l’Etat sous prétexte de résistance sont des imposteurs ». Mardi soir, à Digne-les-Bains, les candidats de la liste UMP ont organisé leur meeting devant un parterre de 300 personnes.

Le choix de la ville préfecture pour ce rassemblement était « symbolique » d’après Eliane Barreille, selon laquelle Digne-les-Bains réunit tous les points faibles, à savoir « l’enclavement, la stagnation et la perte de sa population ». La ville est aussi synonyme de ruralité, l’axe fort de la campagne de la liste UMP. « Une région de territoires » est l’un des aspects du programme développé et, « ce n’est pas un hasard si la tête de liste est un Vauclusien » a ajouté Thierry Mariani. Pour celui-ci, « le saupoudrage est une parfaite politique de clientélisme », faisant allusion à l’approche socialiste de Christophe Castaner selon laquelle le saupoudrage entretient la ruralité.

La première des libertés est de travailler

Pour les candidats, le développement économique repose sur le désenclavement du département, notamment pour Eliane Barreille qui nourrit toujours un espoir non dissimulé dans la « réalisation du barreau autoroutier et la continuité de l’A51 ». « De l’axe Nord-Sud dépend la survie de nos départements alpins » a-t-elle ajouté. Thierry Mariani, de son côté, plaide pour la percée du tunnel du Montgenèvre.

« Nous sommes des défenseurs de la liberté et, la première des libertés est de travailler ». Liberté néanmoins sous contrôle eu égard à la politique sécuritaire envisagée : « La vidéo-surveillance étendue à toutes les gares et la protection aux abords des lycées, renforcée ». Thierry Mariani n’a pas omis, au passage, de fustiger la municipalité dignoise qui s’était érigée contre l’installation de tout système de vidéo-surveillance sur son périmètre.

« Une forteresse a vocation à être assiégée »

17 février 2010 Laisser un commentaire
LE MONDE – 17.02.10
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u lendemain de l’agression au cutter d’un élève du lycée Guillaume-Apollinaire de Thiais (Val-de-Marne), le ministre de l’éducation, Luc Chatel, a proposé, mardi 16 février, d’organiser, en avril, des Etats généraux de la sécurité à l’école.

Nous avons demandé à Eric Debarbieux, sociologue, spécialiste de la violence à l’école, et à Sebastian Roché, directeur de recherche au CNRS, spécialiste de la violence des jeunes, ce qu’ils pensent de cette initiative.

Sebastian Roché : Un Grenelle de la sécurité ? L’idée d’une table ronde est bonne, mais soixante participants autour d’une table, vous imaginez le temps de chacun pour débattre et établir un diagnostic !

Après de tels événements, le ministre est obligé de faire une annonce. Mais il ne peut y avoir de réponse efficace immédiate. Ça nécessite du temps et du suivi, et comme les ministres durent peu, on a de l’émotion à la place de solutions.

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Thierry Mariani : « Mener une campagne de proximité »

La Provence –  samedi 30 janvier 2010 à 15H14

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Sans éluder l’enjeu national, le chef de file UMP veut jouer la carte du terrain

« J’appelle au vote utile. Je n’ai jamais varié dans mes convictions », souligne le candidat UMP. Photo Patrick Nosetto

– Aujourd’hui à Paris, les listes de la majorité présidentielle doivent être validées. Existe-t-il toujours des aigreurs entre l’UMP et le Nouveau centre ?
Thierry Mariani : Les listes sont achevées. Dans les six départements de la région, nous sommes en accord avec la totalité de nos partenaires. Nous présenterons des listes UMP incluant toutes ses composantes. Avec le Nouveau centre, les problèmes sont réglés mais comme toujours il peut exister des déceptions individuelles. Il n’y a rien de plus difficile à faire qu’une liste ! On présentera les mêmes listes au premier et au second tour. Les engagements seront les mêmes. À gauche, c’est surréaliste, les listes et le programme changeront entre les deux tours !

– On a le sentiment de listes très « politiques » !
T.M. :
Nous avons voulu privilégier des gens représentatifs de la diversité géographique, économique et sociale de notre région, des gens compétents et capables de gérer. Il n’y a pas de candidatures « paillettes », ce sont des élus du territoire.

– Nicolas Sarkozy, dont vous êtes proche, a fait volte-face décidant de ne plus s’impliquer dans la campagne. Déçu ?
T.M. : Ce changement d’attitude ne me gêne pas. Le Premier ministre sera présent à Toulon le 12 février dans le Var. Nous attendons pour notre meeting à Marseille le 10 mars des pointures nationales dont des ministres, Rachida Dati viendra me soutenir mercredi à Avignon. … On fait campagne en soutenant l’action du gouvernement mais aussi en pointant des intérêts régionaux. Nous mènerons une campagne de proximité, de terrain non stop pour amplifier la dynamique.

– Ne craignez-vous pas que le contexte national vous rattrape, et un vote sanction comme en 2004 ?
T.M. : Il y a un enjeu national dans cette campagne. La réforme territoriale, par exemple, est nécessaire pour que la décentralisation fonctionne mieux et soit moins coûteuse. Contrairement à ce que certains pensent, cette réforme n’amoindrit pas les pouvoirs de la Région mais rend l’institution plus efficace : moins de saupoudrage dans tous les sens et faire en sorte que les trains partent à l’heure.

– Cela dépend de la SNCF, pas de la Région !
T.M. : La Région doit faire en sorte que l’organisation des transports soit plus efficace. On ne peut pas tout mettre sur le dos de la SNCF. Un récent classement paru dans la presse spécialisée place la région en dernière position en matière d’évolution de la fréquentation des TER et de suppressions de trains. C’est un échec de plus pour Michel Vauzelle.

– La crise ne risque-t-elle pas de jouer contre vous ?
T.M. : Sur le plan économique, la France s’en sort mieux que ses voisins européens. Mais il est vrai que les élections à mi-mandat sont toujours délicates pour la majorité en place.

– Avez-vous remonté votre déficit de notoriété ?
T.M. : Je suis en train de combler mon handicap. Aujourd’hui, nous avons toutes nos chances. On part avec un moral de vainqueur. D’abord parce que le bilan de douze années de gestion socialiste avec Michel Vauzelle est loin d’être élogieux. Ensuite, parce que nous partons unis. Dans cette campagne, nous n’avons strictement rien à perdre mais tout à gagner. C’est aux électeurs de choisir mais je sens une envie de changer. Je suis très optimiste.

– Rassemblé au 1er tour, vous semblez avoir une marge de manoeuvre réduite au second……
T.M. : Aucun parti n’est propriétaire de ses voix. Une partie des électeurs Verts pourrait être tentée de nous rejoindre au second tour comme des électeurs du FN qui se décideraient à ne plus voter pour un candidat qui mène à l’impasse. D’ailleurs, qui peut croire que Le Pen puisse être un jour président de la Région ? J’appelle au vote utile ! Depuis que je suis élu, je n’ai jamais varié dans mes convictions. Je suis attaché à certaines valeurs traditionnelles de la droite.

– Pourquoi avez-vous axé votre campagne sur l’emploi et la sécurité, deux domaines en dehors de la compétence de la Région ?
T.M. : La formation professionnelle comme le développement économique, compétences de la Région, sont liés à l’emploi. La sécurisation dans tous les domaines d’action de la Région, ce n’est pas hors champ non plus. D’ailleurs, le ministre de l’Intérieur vient de proposer des partenariats État-Région sur le sujet.

– Quelles sont vos principales propositions ?

T.M. : Si je suis élu, je lancerai un plan de relance économique. Je m’engage à bloquer la fiscalité dans les quatre ans à venir. Je mettrai en place un titre unique, un pass utilisable du train au car en passant par le tramway. Et je développerai la vidéosurveillance aux abords des lycées qui le demanderont. Plus généralement, je veux une Région plus proche des territoires.

Propos recueillis par Marjory Chouraqui

Saccage de la gare de Nice: Pour Ciotti, c’est la faute à Vauzelle

L’Observatoire méditerranéen du fait économique et politique – 27/01/2010

Le montant du préjudice subi par la SNCF et la Région après le saccage de sept trains dans la nuit du samedi 23 janvier au dimanche 24, en gare de Nice, est estimé à 500 000 €. L’enquête policière progresse. Trois marteaux brise-vitre abandonnés par les casseurs ont été retrouvés sur les lieux. C’est en passant par les voies que les individus ont pu commettre leurs méfaits dans le périmètre du Technicentre SNCF. Ils ont dégradé les trains, puis les véhicules en stationnement sur un parking, avant de prendre la fuite en détruisant au passage la porte d’un magasin. Cette violence gratuite a débordé sur le terrain politique. « J’attends que la SNCF nous rende des comptes », déclare le communiste Gérard Piel, vice-président de la Région en charge des transports. Réponse du directeur régional de la SNCF : « La sécurité à 100 %, ça n’existe pas. » Les usagers trinqueront puisque une dizaine de trains ne circuleront pas durant les deux prochaines semaines.

Pour Eric Ciotti, député UMP et président du CG des Alpes-Maritimes, c’est la faute à la Région : « Les graves incidents (…) démontrent l’insuffisance du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur en matière de sécurité. Il est inacceptable que ce lieu public, fréquenté par des milliers d’usagers et abritant des TER, ne soit pas placé sous vidéo protection. Toutes les enquêtes démontrent en effet que les caméras de vidéo protection constituent un système particulièrement efficace ».

Sécurité : Hortefeux dénonce le bilan des régions socialistes

Le Figaro – Bruno Jeudy – 26/01/2010

Brice Hortefeux lors de la conférence de presse sur la sécurité, en novembre dernier, à Paris. Crédits photo : Le Figaro

Pour le ministre de l’Intérieur, candidat dans le Puy-de-Dôme, les conseils régionaux doivent participer au développement de la vidéosurveillance, notamment dans les lycées et les trains.

La vidéosurveillance va-t-elle devenir un des arguments de la campagne des élections régionales ? Le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, entendait profiter mardi soir des «rencontres de Beauvau», qui rassemblent chaque mois ministres et parlementaires UMP, pour mettre les pieds dans le plat et entrer… en campagne. Dans un discours très offensif, le ministre souhaitait fustiger le «piètre bilan des régions socialistes en matière de sécurité» et dénoncer la «propagande électorale de la gauche». Elle utiliserait, selon lui, les moyens des conseils régionaux et généraux pour critiquer la réforme des collectivités locales portée par le gouvernement.

Le ministre se réjouit d’abord de la baisse de la délinquance en 2009, «pour la septième année consécutive». Une délinquance qui a baissé précisément de 1,04 % et en moyenne de 4 % pour les quatre derniers mois de l’année dernière. Mais le meilleur ami de Nicolas Sarkozy, qui sera lui-même candidat dans son département du Puy-de-Dôme, veut fournir des «munitions» , selon sa propre formule, pour les élections de mars prochain. Rappelant que la sécurité reste «avant tout la compétence de l’État» , Brice Hortefeux plaide pour une «approche globale, partenariale» avec les conseils régionaux. «Il ne serait pas anormal que dans leurs domaines de compétences, comme les lycées et les transports, les régions jouent aussi un rôle pour la sécurité» , détaille-t-il en proposant la mise en place d’un «pacte État-région pour la sécurité au quotidien». Brice Hortefeux suggère aux conseils régionaux de participer au développement de la vidéoprotection dans les lycées et les trains régionaux. Un thème qui divise souvent les élus de gauche sur le terrain. La proposition figure, en tout cas, noir sur blanc, dans le programme d’Alain Marleix, chef de file UMP, qui fait équipe avec Brice Hortefeux en Auvergne. Il est vrai que le ministre de l’Intérieur a érigé, depuis son arrivé Place Beauvau, la vidéoprotection en priorité ministérielle et budgétaire pour 2010. Jean-Paul Huchon, président PS du conseil régional d’Ile-de-France, conteste les arguments du ministère de l’Intérieur et rappelle qu’il participe au financement de la sécurisation des lycées (5,7 millions d’euros par an), à la rénovation de commissariats de police et à la sécurité dans les transports. Député UMP de l’Oise et candidat en Picardie, Édouard Courtial partage cette préoccupation et reprend à son compte la proposition. «En Picardie, la région ne prend pas en compte les besoins de vidéosurveillance dans les lycées sensibles ou encore dans les transports ferroviaires. Le conseil régional doit absolument travailler en partenariat avec l’État sur les questions de sécurité» , proteste l’élu du bassin de Creil.

Autre angle d’attaque de Brice Hortefeux : la réforme des collectivités dénoncée à gauche mais pas forcément soutenue dans son intégralité par une partie de la droite. «Nous n’allons quand même pas nous excuser de simplifier et d’alléger l’organisation territoriale de notre pays» , fait-il valoir, alors que le Parlement vient d’adopter, au terme de débats houleux, une première loi qui ouvre la voie à la création du conseiller territorial. Lequel, nouvel élu, remplacera, en 2014, les conseillers régionaux et généraux. Au passage, Brice Hortefeux s’en est pris nommément aux présidents PS des conseils généraux du Val-d’Oise, des Alpes-de-Haute-Provence, du Lot, de l’Hérault, de la Somme ou encore de Dordogne, qui «utilisent, a-t-il asséné, les deniers publics pour faire une campagne de communication mensongère».