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Région : Michel Vauzelle dévoile son état-major

La Provence – 10/04/2010

Quatorze délégations ont été distribuées hier

Avec la culture, Patrick Mennucci dispose d'un balcon sur Marseille.

Avec la culture, Patrick Mennucci dispose d'un balcon sur Marseille. Ph.P.N.

Trois semaines après avoir été réélu à la tête de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le socialiste Michel Vauzelle a dévoilé, hier, les délégations qui incomberont à ses quatorzevice-présidents. Quatorze, en attendant le quinzième, Jean-Marc Coppola, ex-tête de liste Front de gauche qui devrait entrer dans l’hémicycle lors de la prochaine session, le 29 avril. Deux vice-présidences ont été promises à l’allié du PS et une seule pour l’heure est pourvue, celle de Nathalie Lefebvre, qui s’occupera des services publics.

Jean-Marc Coppola pourrait-il avoir la charge des lycées, pour l’heure non attribuée? L’autre partenaire, Europe écologie, dont le score électoral était plus important à l’issue du premier tour (10,9% contre 6,1% au Front de gauche), glane quatrevice-présidences et une délégation particulièrement sensible:les transports. C’est Jean-Yves Petit, élu Verts à Gémenos, qui hérite du poste.

« On souhaitait en priorité les transports. C’est là qu’on pourra mettre en application un certain nombre de nos propositions, explique-t-il. On avait conscience de la difficulté de la tâche, l’objectif numéro un étant que les gens reprennent confiance dans leurs TER. En termes de fiabilité et de régularité déjà. »Les écologistes seront en terrain moins mouvant avec le « Développement soutenable, énergie et climat » qui revient à Annick Delhaye ou la délégation « Santé et alimentation » proposée à Anne-Marie Hautant. Ils devront aussi se concentrer sur le logement, délégué à André Aschiéri. Pour le reste, Michel Vauzelle a récompensé ses fidèles socialistes.

À commencer par Patrick Mennucci, unique vice-président marseillais. À l’ex-directeur de campagne échoient la culture, le patrimoine culturel et le tourisme. « Tout ce qui fait l’attractivité de la région », remarque celui qui dispose d’un balcon politique sur la capitale européenne de la culture 2013 et d’une jolie vue sur Marseille. Les occasions de marquer le territoire vont se multiplier pour le maire de secteur. Le Niçois Patrick Allemand garde, lui, la première vice-présidence de la Région et est chargé des relations internationales.

Le Vauclusien Jean-Louis Joseph jonglera entre finances et agriculture. Le maire de Forcalquier Christophe Castaner qui s’occupait des programmes de campagne aura fort à faire avec l’emploi, le développement économique régional, l’enseignement supérieur et la recherche. Tout comme la Mentonnaise Pascale Gérard qui garde la formation professionnelle et l’apprentissage.

En ayant à se soucier de l’aménagement du territoire, l’Avignonnaise Cécile Helle reçoit, elle, un soutien important dans la perspective d’autres élections dans la cité des Papes. À noter encore, les délégations « Mer, pêche et littoral » offerte à Mireille Peirano, « Solidarité, prévention et sécurité, lutte contre les discriminations » à Gaëlle Lenfant et « Action régionale pour le massif alpin » à Joël Giraud (PRG) dont les compétences sont régulièrement saluées par Michel Vauzelle.

François TONNEAU

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L’Assemblée nationale lève l’immunité parlementaire de la socialiste Sylvie Andrieux

L’Express – 07/04/2010

AFP/Archives/Gerard Julien - Photo prise le 04 mars 2010 à Marignane de la députée PS Sylvie Andrieux

PARIS – Le bureau de l’Assemblée nationale a autorisé mercredi, à l’unanimité, la levée de l’immunité parlementaire de la députée PS des Bouches-du-Rhône Sylvie Andrieux, dans le cadre d’une enquête sur des détournements présumés de fonds publics, a-t-on appris de source parlementaire.

La décision a été actée dans la matinée lors d’une réunion de l’organe dirigeant du Palais-Bourbon. « A l’unanimité de ses membres« , le bureau « autorise en cas de mise en examen et en tant que de besoin l’application à Mme Sylvie Andrieux de la mesure de contrôle judiciaire prévue au 9 de l’article 138 du code de procédure pénale« .

Cela équivaut à une levée d’immunité parlementaire, a-t-on précisé de source parlementaire.

Le juge marseillais Franck Landou avait récemment transmis à l’Assemblée la demande de levée d’immunité parlementaire, afin de pouvoir procéder à des auditions sous le régime de la garde à vue ainsi qu’à un éventuel contrôle judiciaire.

Mme Andrieux, 48 ans, députée depuis 1997 et ancienne vice-présidente de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, avait elle-même fait savoir mardi qu’elle souhaitait cette levée pour avoir accès au dossier.

Vingt-deux personnes ont déjà été mises en examen dans cette enquête portant sur le détournement de plus de 700.000 euros par des associations présumées fictives, subventionnées par le conseil régional de Paca.

Paca: Mariani (UMP) a déposé un recours contre l’élection de Vauzelle

AFP – 02/04/2010

Le député Thierry Mariani (UMP) le 14 mars 2010 dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur

MARSEILLE — Le député Thierry Mariani (UMP), candidat malheureux aux régionales en Paca, a déposé un recours en Conseil d’Etat visant à l’annulation de l’élection de son concurrent socialiste Michel Vauzelle, a-t-on appris vendredi auprès de son entourage.

« Ce recours porte exclusivement sur l’utilisation et la distribution massive du journal de la Région à des fins électorales, y compris dans la dernière semaine de la campagne », a expliqué à l’AFP Alexandre Sérina, ancien directeur de campagne de M. Mariani.

Selon lui, 1,2 million d’exemplaires du magazine du conseil régional « Notre Région » auraient ainsi été distribués en décembre, janvier, février sur 191 points de distribution dans les six départements de la région.

Pour Michel Vauzelle, cette plainte entre dans la lignée de la campagne électorale menée par M. Mariani et basée selon lui « sur l’injure et la diffamation ». « Ce n’est pas très intéressant », a-t-il dit à l’AFP.

« L’affaire sur le plan juridique ne pose aucun problème », a-t-il ajouté, relevant que la jurisprudence permet aux collectivités territoriales de poursuivre jusqu’en fin de mandat « les actions d’information qui doivent être les siennes ».

Le président de la Région indique aussi s’être entouré des plus grandes précautions, renonçant par exemple pour la campagne à son éditorial dans ce magazine.

A de nombreuses reprises, M. Mariani et ses colistiers de l’UMP, avaient accusé M. Vauzelle de se servir de ce journal mais aussi de ses fonctions de président de la région dans un but électoral. Ils avaient notamment souligné la proximité d’un des slogans de campagne de M. Vauzelle, « notre région, notre président » avec le titre du magazine régional.

Selon M. Sérina, cependant, « avec 200.000 voix d’écart (au second tour de l’élection régionale entre la liste de gauche et celle de l’UMP), il est peu probable de voir ce recours aboutir » à une annulation du scrutin.

En revanche, le député UMP de Vaucluse espère que le Conseil fera droit à ses autres requêtes.

Il demande que tous les coûts de conception, de réalisation, d’impression et de distribution du magazine en décembre, janvier et février soient intégrés dans les frais de campagne de M. Vauzelle, ainsi que le remboursement par celui-ci à la collectivité de tous les coûts engagés.

Paca : Le Pen présidera la séance inaugurale de la région

 

Le Figaro – 24/03/2010

«J'avais senti le succès venir tout au long de la campagne», a affirmé le président du FN après les résultats des régionales. Crédits photo : AP

Le président du FN explique son succès par «la rancœur envers Nicolas Sarkozy».

«J’ai un peu retrouvé l’atmosphère de ma campagne présidentielle de 2002.» Rencontrant la presse au terme d’un bureau politique du Front national, Jean-Marie Le Pen jubilait, ce mardi, en commentant le score de son parti aux régionales : 11,42% au premier tour et 17,81% en moyenne au second dans les douze régions où il avait pu se maintenir. Jean-Marie Le Pen, pour sa part, a respectivement obtenu 20,27% et 22,87% aux deux tours de scrutin en Provence-Alpes-Côte d’Azur. 

Comble de satisfaction, le président du FN, né en 1928, présidera vendredi, à Marseille, la séance inaugurale du conseil régional en sa qualité de doyen d’âge. Un rôle de pure forme pour une séance qui devrait voir Michel Vauzelle reconduit à la tête de la région. L’intéressé vit toutefois cette situation comme une petite revanche. Au printemps 2009, le Parlement européen avait modifié son règlement intérieur pour l’empêcher de présider la séance inaugurale après les élections européennes du 7 juin dans l’hypothèse où il serait alors le doyen d’âge. Aussi le président du FN est-il bien décidé à se faire plaisir vendredi. «Je vais prononcer un discours, même si les élus de gauche vont sans doute quitter la salle pendant mon allocution», confie-t-il en marge de sa conférence de presse. 

«J’avais senti le succès venir»

Savourant les résultats des régionales comme un grand cru, Jean-Marie Le Pen a assuré qu’il avait annoncé «trois semaines avant le premier tour» que le FN «dépasserait les 10% au plan national» et que lui-même «atteindrait 20% en Provence-Alpes-Côte d’Azur». Les pronostics flatteurs sont de rigueur lorsqu’on est candidat. Au cours de la campagne, les commentateurs se sont donc montrés sceptiques devant les prédictions de Jean-Marie Le Pen, volontiers hâbleur. À tort cette fois-ci. 

«J’avais senti le succès venir tout au long de la campagne», affirme le président du FN. Il a attribué son score à «la rancœur envers Nicolas Sarkozy» et «à l’islamisation, l’insécurité et le chômage». Résolu à savourer son succès, l’ancien candidat à l’Élysée invoque ensuite des raisons plus personnelles. «Je suis un des Français les plus connus. Ma notoriété approche les 100%. Une famille africaine est venue me saluer avec sympathie dans la rue», soutient le président du FN. «C’est un signe qui ne trompe pas. Je fais partie du patrimoine politique français» , se vante l’homme qui fut élu député pour la première fois en janvier 1956. 

Présente à ses côtés, Marine Le Pen, vice-présidente du FN, accuse une fois encore les sondeurs d’avoir «délibérément minimisé les intentions de vote en notre faveur pour dissuader nos électeurs potentiels de se déplacer». À l’en croire, c’est la raison de l’échec des listes FN en Île-de-France, en Basse-Normandie et en Midi-Pyrénées à atteindre la barre fatidique des 10% qui permettait de se maintenir au second tour. Tout en approuvant sa fille du regard, Jean-Marie Le Pen est déjà ailleurs. Il songe à son discours de vendredi. 

Guillaume Perrault

Le Pen sacrera bien Vauzelle en Paca

L’Express – 23/03/2010

Jean-Marie Le Pen ne se verra pas refuser la présidence de la session d'investiture du Conseil régional de PACA.

REUTERS/Jean-Paul Pelissier Jean-Marie Le Pen ne se verra pas refuser la présidence de la session d'investiture du Conseil régional de PACA.

Vendredi prochain, Michel Vauzelle sera officiellement investi à la tête du conseil régional. Traditionellement, c’est le doyen d’âge qui préside la séance inaugurale. Et en Paca, il s’appelle Jean-Marie Le Pen. La gauche n’a pas prévu de se manifester.

Pour une seule et unique séance, Jean-Marie Le Pen, 81 ans, sera bien président. Enfin, il dirigera la séance d’investiture du président du Conseil Régional, car, traditionnellement, c’est au doyen que revient cette tâche. Vendredi, il introduira donc l’élection du socialiste Michel Vauzelle.

Si certains auraient pu croire que le leader frontiste se verrait refuser cet honeur, comme c’était le cas au lendemain des élections européennes en 2009, ils seront bien déçus car Jean-Marie Le Pen présidera bel et bien la séance.

Au printemps 2009, plusieurs députés européens s’étaient indignés que la président du Front national puisse ouvrir la session parlementaire. Ils avaient réussi à modifier le réglement intérieur et le président sortant, Hans-Gert Pöttering avait tenu le perchoir.

Les conseillers régionaux peuvent-ils faire la même chose en Paca? Non, répond l’entourage de Michel Vauzelle. Contrairement au Parlement européen, « il ne s’agit pas d’un réglement intérieur mais d’un dispositif légal prévoyant que le doyen d’âge préside la session d’investiture, le plus jeune faisant fonction de secrétaire. »

Autrement dit, même si Michel Vauzelle n’est pas enchanté par la présidence du frontiste, il ne pourra pas y échapper. En revanche, aucune forme de manifestation n’est prévue. Ni boycott, ni pancartes.

Isabelle Kuehl

Régionales 2010 – L’état des TIC en PACA

ZDNet.fr – 12/03/2010

Technologie – A l’heure des élections régionales, ZDNet.fr fait le point sur le développement des technologies de l’information et de la communication dans les 22 régions métropolitaines : réseau, éducation, services… Bilan numérique en PACA

La région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca *) comprend six départements (Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var et Vaucluse), sur une surface totale de 31.397 km2, pour une densité de 157,3 habitants par km2.

La population et les activités économiques sont concentrées dans un espace urbain quasi-continu; longeant la vallée du Rhône et la Méditerranée. Près de 90% des 4,940 millions d’habitants (Insee 2009) vivent dans cet espace.

Provence-Alpes-Côte d’Azur dans Wikipédia
Conseil régional : www.regionpaca.fr
(rubrique TIC)

Budgets
Le budget annuel est d’environ 20 millions d’euros (en incluant le budget TIC pour les lycées).
A noter également qu’un volet de 28 millions d’euros sur la société de l’information (usages, services, innovation, réseaux haut débit) est prévu sur la période 2007-2013, dans le programme opérationnel FEDER 2007-2013 et qu’il est géré par la région en subvention globale.

(*) Les informations contenues dans cette fiche proviennent des réponses fournies par les conseils régionaux sur leur politique en matière de TIC

 

Service public

E-administration
Marchés publics et délégations de service public : consultation des avis d’appel public à la concurrence lancés par la région, téléchargement des dossiers et formulation des propositions en mode numérique pour tous les marchés dépassant 4000 euros HT.

Espaces publics numériques
Depuis décembre 2001, la Région (avec le soutien du FEDER et de l’Etat) met en oeuvre le Programme ERIC (« Espaces régionaux Internet Citoyen ») qui vise à accompagner l’appropriation des usages de l’internet et du multimédia au sein de la population régionale. Lire la suite…

Les dépenses poste par poste, région par région

Le Nouvel Obs – 11/03/2010

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Pour Le Nouvel Observateur, l’agence Public Evaluation System, spécialisée dans la notation des collectivités territoriales, a analysé les comptes administratifs 2008 des 22 régions métropolitaines.

Où passe l’argent des régions ? Pour Le Nouvel Observateur, l’agence Public Evaluation System spécialisée dans la notation des collectivités territoriales a analysé les comptes administratifs 2008 des 22 régions métropolitaines. Les dépenses retenues sont les dépenses d’intervention. Distinctes des dépenses d’investissement et des dépenses de remboursement de la dette, elles reflètent l’activité récurrente de la collectivité et ses obligations futures. Dans chaque domaine, les montants ont été rapportés au nombre de bénéficiaires – habitants, voyageurs ou lycéens – afin de permettre une comparaison entre les régions.
Toutes ont les mêmes obligations de base le développement économique, la formation professionnelle, l’enseignement secondaire, les transports ferroviaires… -, mais de sensibles différences se font jour. Apprenez à décoder la gestion de votre région.

Des fonctionnaires, mais pas trop

Les dépenses d’administration (personnel, communication, locations immobilières, prestations de services… ) constituent un poste très surveillé. La Bourgogne et la Lorraine, régions les plus sobres, n’y consacrent que 7,8% de l’ensemble de leurs dépenses d’intervention. L’augmentation globale des effectifs régionaux, passés de 11.000 à 68.000 agents de 2004 à 2009, est principalement due à la récupération de 51.000 techniciens et ouvriers de services (TOS) de l’Education nationale. Mais les régions n’emploient que 4% du personnel total des collectivités locales.

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Les oursins des listes marseillaises

Backchich – 10/03/2010

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Allégorie - JPG - 28.5 ko

Allégorie - Dessin de Ray Clid

Avec une campagne aussi palpitante qu’un épisode de « Plus belle la vie », la région Paca s’est donnée les moyens d’attendre le lendemain du second tour pour que les affaires sérieuses reprennent.

Les eaux du Vieux-Port ne sont pas même troublées par le Mistral du scrutin régional. Ni esclandre, ni algarade hormis la polémique sur les affiches islamophobes du Front National. Et une lutte qui ne passionne pas vraiment les foules.

« La ville polarise toute la vie publique du département. La mairie est le poste le plus prestigieux, voire le seul qu’hommes politiques comme citoyens considèrent« , décrypte François-Noel Bernardi, élu socialiste et proche du patron de la rose locale Jean-Noël Guérini. « Et puis comment voulez vous vous passionner pour une élection dont le résultat est déjà connu« . Allusion un peu bravache à une inéluctable victoire socialiste ? Même pas à écouter le camp d’en face. « La campagne est franchement molle, pas de quoi renverser une majorité« , élude un maire UMP d’arrondissement, « tous les regards sont focalisés ailleurs« .

Vers la mairie, où les dauphins de Jean-Claude Gaudin n’en finissent pas de s’échouer sur les plages. Fin décembre, Renaud Muselier s’est encore fait rabrouer. Lui qui voulait provoquer une crise à la communauté urbaine a vu ses ardeurs calmées par Gaudin lui-même, venu soutenir en personne le président socialiste de la communauté d’agglomération, Eugène Caselli. En janvier Guy Teissier, autre prétendant, s’est ostensiblement permis de ne pas voter un rapport soutenu et envoyé par l’édile de la ville. Quant au discret Roland Blum, premier adjoint de Gaudin, il confesse en ville n’avoir aucune velléité.

Vers les affaires, surtout qui tourbillonnent autour de la sphère politique. Subventions détournées du conseil régional, marchés publics truqués à la communauté urbaine et au conseil général. Et toute la droite de prier pour qu’elles emportent avec elles la fédération socialiste, famille Guérini incluse. Avec par ordre de priorité Jean-Noël, tout puissant patron du Conseil Général. Puis Alexandre, membre du conseil fédéral de la fédé, patron d’une société de nettoyage et de ramassage des ordures. Le véritable croquemitaine de la politique marseillaise. « Les juges profitent de la trêve politique pour éplucher ce qu’ils ont déjà saisi et peaufiner le coup d’après, pronostique une petite souris du Palais de Justice. Cela explique le calme apparent, mais le lundi suivant le 2e tour risque d’être festif« .

Reclassement général

Absorbés par de telles priorités, les états-majors ont un brin bâclé les listes présentées dans le département. « On a fait n’importe quoi, des deux côtés« , s’agace une tête pensante de la droite marseillaise. Avec une pléiade de fonctionnaires devenus candidats. Et pas moins de 12 employés du conseil général sur la liste socialiste. « Ce n’est que du reclassement, s’amuse une huile socialiste. En 2014, avec les réformes, le conseil général risque de disparaître, alors Jean-Noël replace les gens« .

Une dose de people locaux s’est gentiment ajoutée. Notamment la n°2 des socialistes, Myriam Lamare, championne de France de boxe et employée de Jean-Claude Gaudin à la mairie, ou le pagnolesque commentateur des matchs de foot de l’OM, 20 ans durant sur Radio France Provence, Avi Assouly (n°10). Le tout saupoudré de la femme du premier secrétaire fédéral, l’épouse d’un conseil général ou le fils d’un ponte politique des quartiers nord.

En face, les repêchés aussi surnagent. Le chef de cabinet historique de Gaudin, Maurice Battin (n°7), se prépare un coin douillet, l’élu aixois Bruno Genzana (n°9) cherche à s’éloigner de sa volubile maire Maryse Joissains, Nora Preziosi (n°12) joue son rôle de beurette de campagne.

Avec un scrutin aussi palpitant qu’un scénario de « Plus belle la vie », les 14 et 21 mars prochains, les citoyens risquent fort de préférer aux urnes la pêche aux oursins…

Xavier Monnier


JOURNÉE DE LA FEMME & REGIONALES 2010 (3 articles)

La parité tarde à monter les échelons

20 minutes – 08/03/2010

Trois femmes sont têtes de liste pour les élections régionales de dimanche prochain.

Trois femmes sont têtes de liste pour les élections régionales de dimanche prochain./ S. PAGANO / REPORTAGES / 20 MINUTES

Politique – Sur quatorze vice-présidence en Paca, trois sont occupées par des femmes

Candidates sûrement, dirigeantes pas encore. La loi sur la parité a amené plus de femmes à être élues au conseil régional de Paca, sans qu’elles aient une forte représentation dans les différentes fonctions exécutives. Pour le scrutin du 14 mars, les dix listes en lice sont légalement dans les clous : toutes alternent systématiquement hommes et femmes sur leurs six listes départementales respectives.

Le PS mal placé
Tout se corse en ce qui concerne les têtes de liste. Au plan régional, seuls trois partis (Lutte ouvrière, Europe Ecologie et MoDem) ont choisi des femmes comme chefs de file. La situation est plus contrastée au plan départemental : l’Alliance écologiste indépendante s’affiche comme la plus féministe avec quatre femmes têtes de liste, talonnée par Lutte ouvrière, le NPA et le MoDem (trois femmes). Plus modestes, l’UMP, Europe Ecologie et le Front de gauche affichent deux femmes comme chefs de file dans le département. Lanternes rouges ex æquo : la Ligue du Sud, le FN et… le Parti socialiste, avec aucune femme en tête de liste.
Dans l’assemblée sortante, les femmes sont plutôt bien représentées : en 2004, chaque groupe politique comptait entre 45 % et 58 % d’élues. Les Verts sont en tête avec 7 femmes sur 12 élus, le groupe PS, PR et apparentés ferme la marche avec 19 femmes sur 42 sièges. Tout se complique quand on observe la liste des vice-présidents : sur 14 postes à la région (sans le président lui-même), les femmes ne sont que trois dans l’exécutif sortant. Environnement, agriculture et pêche, jeunesse, association et action éducative : leurs fonctions sont loin d’être anodines. Mais elles restent encore très limitées.

Frédéric Legrand Lire la suite…

Côte-d’Azur : caméras dans les trains ?

AFP/Le Figaro – 06/03/2010

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Le préfet des Alpes-Maritimes Francis Lamy a demandé aujourd’hui à la SNCF d’installer des caméras de surveillance dans les gares de son département et les trains qui y circulent, cibles d’actes de vandalisme.

« Suite aux actes de vandalisme perpétrés dans la nuit du 23 au 24 janvier dernier sur sept trains en gare de Nice et aux dégradations commises vendredi 5 mars sur un train parti de Saint-Raphaël et arrivé à Nice à 19H00, M. Francis Lamy considère comme prioritaire l’installation de caméras dans les gares des Alpes-Maritimes et dans les trains qui y circulent », indique un communiqué de la préfecture.

Dans une lettre adressée à Guillaume Pépy, président de la SNCF, et à Michel Vauzelle, président du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, le préfet Lamy demande que les services de l’Etat, de la région, et de la SNCF se réunissent « dans les meilleurs délais » pour envisager ces installations.

Vendredi, un train assurant la liaison entre Saint-Raphaël et Nice était arrivé en gare de Nice avec 27 vitres brisées. Dans la nuit du 23 au 24 janvier, un groupe de jeunes gens avait saccagé des dizaines de voitures de TER, de TGV, ou de grandes lignes en gare de Nice pour un préjudice évalué à plus de 500.000 euros par la SNCF. Le 3 mars, M. Pépy avait présenté aux préfets un plan de développement de caméras de vidéo protection dans les gares et les trains.

Paca. La région empruntera plus pour investir davantage

25 février 2010 Laisser un commentaire

La Gazette des Communes – 24/02/2010

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Le budget primitif 2010 est marqué par une hausse importante des dépenses d’intervention qui seront financées à 45% par l’emprunt, la fiscalité restant stable.

La région Paca a adopté le 8 février le dernier budget primitif de la seconde mandature de Michel Vauzelle (PS). D’un montant total de 1,9 milliard d’euros (avec les budgets annexes) il est en légère progression par rapport au budget 2009 qui s’élevait à 1,8 milliard d’euros.

Dépenses
Le montant global des dépenses atteint cette année 1,821 milliard d’euros (+3,6%) dont 643 millions en autorisations de programme (+6%) au titre du budget principal et 683 millions avec les budgets annexes de l’aéroport d’Avignon et des Chemins de fer de Provence.
En crédits de paiement, les dépenses se montent à 607 millions (avec les budgets annexes) contre 570 millions il y a un an.

La région mobilisera l’essentiel de ses capacités d’intervention en faveur des lycées (189,2 millions d’euros), des transports et des grands équipements (177,7 millions) et de l’aménagement du territoire (90,7 millions).
L’environnement, le développement durable et l’agriculture font également figure de priorité avec un montant d’investissement de 70,8 millions. Une enveloppe en grande partie dédiée au développement du photovoltaïque, à l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments, notamment dans le cadre du plan AGIR.

A noter que dans le même temps, les dépenses de fonctionnement sont également en progression : 1,18 milliard d’euros en 2010, contre 1,13 milliard l’année dernière (+3,9%).

Recettes
Malgré une fiscalité régionale marquée par des taux stables depuis quatre ans, les recettes du conseil régional augmenteront sensiblement cette année, pour atteindre un montant total de 1,69 milliard d’euros (+8%). Les principales ressources affectées au fonctionnement de l’institution régionale proviennent des dotations de l’Etat (609 millions d’euros), de la compensation provisoire au titre de la suppression de la taxe professionnelle (248 millions d’euros), du reversement de la TIPP (247 millions d’euros), des cartes grises (184 millions d’euros) et des taxes foncières (146 millions d’euros).
On observera que les recettes générées par les investissements sont presque deux fois plus importantes qu’en 2009 : 107 millions d’euros, contre 74 millions (+44%).

Emprunts et dettes
Pour équilibrer ses comptes, la région se tournera davantage vers les banques et optimisera la gestion de sa dette, d’autant que 2010 sera marquée par un pic de remboursement d’un précédent emprunt obligataire. Le montant total du remboursement du capital des différents emprunts atteindra cette année 118 millions d’euros.

Pour financer les investissements de l’institution, le budget primitif prévoit un recours à l’emprunt de 258,1 millions d’euros (281,2 en 2009). Quant au financement des dépenses d’investissement, il reposera sur l’emprunt à hauteur de 45,4% et sur les recettes d’investissement pour 18,9%, le solde (35,7%) étant couvert par l’épargne.
A noter enfin que l’épargne brute s’élève à 285 millions d’euros, contre 272 millions en 2009.

http://www.lagazettedescommunes.com/

Laurence Vichnievsky, tête de liste Europe Ecologie en PACA

22 février 2010 Laisser un commentaire

 

developpementdurable.com – 22 février 2010

Comme la juge Eva Joly, Laurence Vichnievsky a instruit l’affaire Elf. Et comme Eva Joly, elle a rejoint les rangs d’Europe Ecologie. Cette magistrate, aujourd’hui avocat général à la Cour d’appel de Paris, est tête de liste Europe Ecologie en Provence-Alpes-Côte d’Azur pour les élections régionales. Représentative, parmi tant d’autres, de la diversité du mouvement, elle nous expose son programme et sa vision de la fonction politique.

Developpementdurable.com : Vous connaissez une carrière de magistrate brillante mais vous avez décidé de vous lancer en politique. Pourquoi ? Le succès de votre collègue Eva Joly pendant les élections européennes vous a-t-il motivé ?

Laurence Vichnievsky : Plusieurs raisons expliquent mon entrée en politique au sein d’Europe écologie.
Tout d’abord, je crois que la composition de ce mouvement qui rassemble des personnalités venant d’horizons différents avec des expertises et des parcours militants et professionnels variés fait sa force. Je n’aurais pas intégré une autre formation politique qu’Europe Ecologie. Je crois sincèrement que la politique a besoin d’air frais, de nouvelles figures, de nouvelles pratiques démocratiques. Il est temps de cesser de s’épuiser à épuiser la planète.
Eva Joly et les militants d’Europe Ecologie que j’ai pu rencontrer, tant localement qu’au plan national, m’ont convaincue de franchir le pas et d’entrer en politique.
J’avais déjà une expérience de l’écologie de terrain puisque j’ai été administratrice du Domaine du Rayol (site absolument exemplaire en matière de protection du littoral) dans le Var.
Enfin, le dossier de l’Erika que j’ai pu suivre en appel en préparant les réquisitions m’a montré combien le système économique était lié aux enjeux environnementaux.

dd.com : Votre désignation par Europe Ecologie en PACA, région particulièrement en proie aux affaires, a été perçue comme une entreprise de « nettoyage » (notamment parce que la justice enquête actuellement sur des détournements de fonds impliquant des proches de Michel Vauzelle, président PS de la région). Qu’avez-vous à dire à cela ? Lire la suite…