Archive

Archive for the ‘jeunesse’ Category

Région : Michel Vauzelle dévoile son état-major

La Provence – 10/04/2010

Quatorze délégations ont été distribuées hier

Avec la culture, Patrick Mennucci dispose d'un balcon sur Marseille.

Avec la culture, Patrick Mennucci dispose d'un balcon sur Marseille. Ph.P.N.

Trois semaines après avoir été réélu à la tête de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le socialiste Michel Vauzelle a dévoilé, hier, les délégations qui incomberont à ses quatorzevice-présidents. Quatorze, en attendant le quinzième, Jean-Marc Coppola, ex-tête de liste Front de gauche qui devrait entrer dans l’hémicycle lors de la prochaine session, le 29 avril. Deux vice-présidences ont été promises à l’allié du PS et une seule pour l’heure est pourvue, celle de Nathalie Lefebvre, qui s’occupera des services publics.

Jean-Marc Coppola pourrait-il avoir la charge des lycées, pour l’heure non attribuée? L’autre partenaire, Europe écologie, dont le score électoral était plus important à l’issue du premier tour (10,9% contre 6,1% au Front de gauche), glane quatrevice-présidences et une délégation particulièrement sensible:les transports. C’est Jean-Yves Petit, élu Verts à Gémenos, qui hérite du poste.

« On souhaitait en priorité les transports. C’est là qu’on pourra mettre en application un certain nombre de nos propositions, explique-t-il. On avait conscience de la difficulté de la tâche, l’objectif numéro un étant que les gens reprennent confiance dans leurs TER. En termes de fiabilité et de régularité déjà. »Les écologistes seront en terrain moins mouvant avec le « Développement soutenable, énergie et climat » qui revient à Annick Delhaye ou la délégation « Santé et alimentation » proposée à Anne-Marie Hautant. Ils devront aussi se concentrer sur le logement, délégué à André Aschiéri. Pour le reste, Michel Vauzelle a récompensé ses fidèles socialistes.

À commencer par Patrick Mennucci, unique vice-président marseillais. À l’ex-directeur de campagne échoient la culture, le patrimoine culturel et le tourisme. « Tout ce qui fait l’attractivité de la région », remarque celui qui dispose d’un balcon politique sur la capitale européenne de la culture 2013 et d’une jolie vue sur Marseille. Les occasions de marquer le territoire vont se multiplier pour le maire de secteur. Le Niçois Patrick Allemand garde, lui, la première vice-présidence de la Région et est chargé des relations internationales.

Le Vauclusien Jean-Louis Joseph jonglera entre finances et agriculture. Le maire de Forcalquier Christophe Castaner qui s’occupait des programmes de campagne aura fort à faire avec l’emploi, le développement économique régional, l’enseignement supérieur et la recherche. Tout comme la Mentonnaise Pascale Gérard qui garde la formation professionnelle et l’apprentissage.

En ayant à se soucier de l’aménagement du territoire, l’Avignonnaise Cécile Helle reçoit, elle, un soutien important dans la perspective d’autres élections dans la cité des Papes. À noter encore, les délégations « Mer, pêche et littoral » offerte à Mireille Peirano, « Solidarité, prévention et sécurité, lutte contre les discriminations » à Gaëlle Lenfant et « Action régionale pour le massif alpin » à Joël Giraud (PRG) dont les compétences sont régulièrement saluées par Michel Vauzelle.

François TONNEAU

.

.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir ou cliquez ici pour télécharger le pdf

Régionales : Le Pen, Mariani, Vauzelle, le match TV

La Provence – 18/03/2010

Le Pen, Mariani et Vauzelle s'affronteront lors du second tour. Photos LP

Un « Face à la presse » avec les trois candidats qualifiés pour le second tour des élections régionales en Paca a eu lieu aujourd’hui, organisé par France 3 Provence-Alpes & Côte d’Azur qui le diffusera ce soir à 22h35. Durant une heure, il met en lice Jean-Marie Le Pen (Front national), Thierry Mariani (UMP) et Michel Vauzelle (PS). Ils sont interviewés par Didier Pillet, PDG de « La Provence », Andrée Brunetti, la rédactrice en chef de France Bleu Vaucluse, et Hugues Girard, grand reporter France 3 Provence-Alpes. Best-of.

Jean-Marie Le Pen (Front national)

– Gaudin : « M. Gaudin, notamment par la promotion qu’il fait de la mosquée-cathédrale à Marseille, prend une responsabilité que je ne lui pardonne pas et pour laquelle je le dénonce ».

– L’abstention : « Les gens ne s’intéressent pas à un cinéma où il n’y a pas de film. Le refus de M. Vauzelle de débattre au premier et au deuxième tour retire à cette élection le caractère de confrontation légitime. La politique, c’est un combat. Or, ce combat est tellement stérilisé qu’il n’y a plus de spectacle, plus d’intérêt ».

Thierry Mariani (UMP)

– Iter : « Avec M. Vauzelle et les écologistes, les engagements pris seront tenus mais aucun engagement futur ne sera pris. En clair, le message terrible pour l’étranger, c’est quoi ? Allez leur expliquer que ce projet pour lequel tout le monde s’est battu, il ne nous intéresse plus… ».

– L’ouverture : « Je suis partisan de l’ouverture plus loin… mais plus loin à droite. Moi, j’en ai assez de voir par moment des personnes nommées qui ont toujours combattu nos idées. Nous avons fait preuve d’ouverture mais à un moment, il ne faut pas oublier nos amis ».

Michel Vauzelle (PS)

– Union de la gauche : « La gauche a gagné au premier tour mais malheureusement, il eut fallu, pour répondre à l’attente de la population face à une droite qui n’a jamais été aussi destructrice, l’union dès le premier tour. Mais peu importe, nous avons maintenant l’union avec les écologistes, les communistes, les socialistes et tous les républicains ».

– L’abstention : « Le premier responsable de l’abstention aux régionales, c’est Nicolas Sarkozy. Les gens ne croient plus à la politique quand un président ment, quand il change d’avis. Un jour il dit que les élections régionales sont un test national, un jour il dit que c’est un test local, les gens n’y comprennent plus rien ».

Les dépenses poste par poste, région par région

Le Nouvel Obs – 11/03/2010

.

Pour Le Nouvel Observateur, l’agence Public Evaluation System, spécialisée dans la notation des collectivités territoriales, a analysé les comptes administratifs 2008 des 22 régions métropolitaines.

Où passe l’argent des régions ? Pour Le Nouvel Observateur, l’agence Public Evaluation System spécialisée dans la notation des collectivités territoriales a analysé les comptes administratifs 2008 des 22 régions métropolitaines. Les dépenses retenues sont les dépenses d’intervention. Distinctes des dépenses d’investissement et des dépenses de remboursement de la dette, elles reflètent l’activité récurrente de la collectivité et ses obligations futures. Dans chaque domaine, les montants ont été rapportés au nombre de bénéficiaires – habitants, voyageurs ou lycéens – afin de permettre une comparaison entre les régions.
Toutes ont les mêmes obligations de base le développement économique, la formation professionnelle, l’enseignement secondaire, les transports ferroviaires… -, mais de sensibles différences se font jour. Apprenez à décoder la gestion de votre région.

Des fonctionnaires, mais pas trop

Les dépenses d’administration (personnel, communication, locations immobilières, prestations de services… ) constituent un poste très surveillé. La Bourgogne et la Lorraine, régions les plus sobres, n’y consacrent que 7,8% de l’ensemble de leurs dépenses d’intervention. L’augmentation globale des effectifs régionaux, passés de 11.000 à 68.000 agents de 2004 à 2009, est principalement due à la récupération de 51.000 techniciens et ouvriers de services (TOS) de l’Education nationale. Mais les régions n’emploient que 4% du personnel total des collectivités locales.

Lire la suite…

Anne-Julie Clary (PS) : « la méthode Vauzelle c’est la concertation et l’action »

Nice Premium – 10/03/2010

.

Nice Premium : Quelle est votre analyse de la situation économique et sociale de la région PACA ?

Anne-Julie Clary : La Région PACA a une réalité économique particulière : nous avons peu d’industrie et 90% de nos entreprises sont de petites et moyennes taille ; d’où la création par la région de 29 réseaux d’innovation et de développement solidaire pour permettre aux entreprises de mieux travailler ensemble sur leur secteur d’activités : nautisme, parfumerie, bois, tourisme d’affaires, services à la personne… La région est surtout dans un contexte social préoccupant avec un taux de chômage et de pauvreté élevés et une part importante de personnes qui n’ont aucune qualification. Là aussi la région agit, en appliquant un principe de « formation, qualification, emploi » pour 30000 jeunes sortis du système scolaire par an. Pour faire face à la crise, la région a renforcé son dispositif « former plutôt que de licencier » en aidant à la formation des salariés d’entreprises en difficulté. Malheureusement, depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy, les difficultés économiques et sociales s’aggravent et notre région n’est pas épargnée. La France change oui, mais en mal.

N.P. : Pensez vous que la politique nationale influencera le vote des électeurs aux élections régionales ?

A-J.C : Les électeurs doivent voter pour eux : s’ils estiment que leur situation s’est dégradée à cause de la politique du gouvernement : cadeaux fiscaux aux plus riches avec le bouclier fiscal, recul des services publics (éducation, santé avec les franchises, pôle emploi, la poste…), hausse du chômage, remise en cause des retraites etc ils peuvent le dire dans cette élection. Mais la liste de Michel Vauzelle leur donne aussi l’occasion de voter pour un autre projet de société, basé sur l’égalité, les services publics, et la solidarité entre les territoires et entre les générations.

N.P. : Quel jugement portez-vous sur le bilan de la gauche en PACA ? Lire la suite…

Dossier Les Echos du 09 mars 2010 : L’audit des Régions

Anne-Julie Clary : « le sport est en danger ! »

Nice en mouvement – 08/03/2010

.

La réforme territoriale, voulue par le Président de la République, Nicolas Sarkozy, inquiète vivement le milieu sportif et pourrait faire perdre un milliard d’euros de subventions au sport français selon le Comité national olympique et sportif (CNOSF). Dans un article paru sur le site Internet de la Gazette des Communes, en septembre dernier, le vice-président du CNOSF, Jean-Michel Brun, en charge du dossier sport et territoires, demandait à ce que  » la compétence sport soit donnée aux régions et aux départements ». A quelques jours du premier tour des élections régionales, nous sommes allés à la rencontre d’Anne-Julie Clary, Conseillère régionale de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, déléguée aux sports :

NeM : Quelle sera la politique sportive régionale pour les années à venir ?

Anne-Julie Clary : Le sport est une compétence volontariste de la région dans laquelle nous avons souhaité nous investir parce que l’on considère que le sport relève de l’intérêt général. Le sport dans notre région c’est 11 500 clubs, 1 300 000 licenciés, 7000 salariés… C’est donc un vrai terrain économique et social important pour nous. C’est la raison pour laquelle on intervient dans le sport et on compte bien continuer à le faire.

NeM : Avec la réforme portant sur les collectivités territoriales quelle place aura le sport ?

Anne-Julie Clary : Le sport sera complètement délégué aux communes et les départements et les régions ne pourront plus intervenir. Et cela inquiète fortement le milieu sportif aujourd’hui parce qu’il faut savoir que la plupart des aides proviennent des régions et des départements et qu’elles permettent de structurer le sport sur un territoire plus large que le simple terrain communal. On sait que toutes les communes n’ont pas le budget pour s’occuper du sport et l’aide de la région, bien souvent, leur permet de pouvoir vivre sur un territoire. Aujourd’hui, à cause de la réforme territoriale, le sport est en danger.

NeM : Alors quels moyens allez-vous mettre en œuvre ?

Anne-Julie Clary : Nous on compte affirmer notre soutien total au mouvement sportif et nous allons continuer des politiques qui ont été très importantes ces dernières années. A savoir : l’emploi, nous avons créé 700 emplois dans le sport, c’est important. L’aide aux clubs : c’est 10 000 jeunes qui partent en stage, chaque année, grâce à l’aide de la région. L’aide aux manifestations sportives, mais aussi aider à la formation et nous avons là beaucoup de travail à faire, puisqu’ il y a 300 000 bénévoles dans cette région qu’il faut former pour les motiver à continuer à s’investir dans le sport, c’est très important.

propos recueillis par Williams Vanseveren-Garnier

Michel Vauzelle : « Je créerai 10 000 emplois par an »

Métro – 08/03/2010

.

A l’occasion des élections régionales, Michel Vauzelle, candidat socialiste pour la région PACA, a répondu aux metronautes.

Michel Vauzelle, candidat PS pour la région Paca

Michel Vauzelle, candidat PS pour la région Paca

Bonjour, je suis très heureux d’avoir la possibilité de venir à la rencontre des Metronautes. J’apprécie beaucoup cette forme de conversation directe et sympathique. Merci de votre accueil et de votre attention.

Vincent : Bonjour M. Vauzelle. Si vous êtes réélu, quelle sera votre priorité des priorités ?

Ma priorité est, bien entendu, l’emploi. L’emploi relève de la compétence de l’Etat. Hélas, la politique du Président Sarkozy, du laisser-faire, laisser-passer ouvre notre pays à la compétition économique mondiale et ni l’Europe, ni le gouvernement français n’ont mis au point la moindre protection de l’Industrie et de l’Agriculture Française face aux délocalisations. Pour les financiers, piliers de la mondialisation, il est plus intéressant de faire travailler les Chinois ou les Indiens qui n’ont ni les droits sociaux, ni le mode de vie des Européens ou des Français. Résultat : chaque semaine, une entreprise ferme, des employés sont mis à la rue et la France perd peu à peu sa substance économique vitale. Je créerai chaque année 10 000 emplois, on est dans les entreprises petites et moyennes et les emplois de l’économie sociale et solidaire dont la société a besoin aujourd’hui : personnes âgées, jeunes, associations.

Patrick : Quelle sera votre première mesure ?

Il n’y a pas une première mesure, il y a des premières mesures parce qu’il y a plusieurs urgences: la création d’emplois, la formation professionnelle, l’aide aux jeunes pour leur permettre de vivre dans de meilleures conditions.

Emilie : Pourquoi avoir placé la République au coeur de votre campagne ?

Parce que la République est menacée. On a pris l’habitude de vivre en République, le mot lui-même apparaît quelquefois abstrait ou désuet, or la République c’est d’abord le pouvoir du Peuple de gérer ses propres affaires. En ce moment l’argent a pris une partie et parfois la totalité de ce pouvoir au niveau mondial, européen et national. Il faut donc défendre la démocratie au niveau national et la démocrate locale de proximité qui est aujourd’hui en passe d’être abolie avec la disparition voulue par le Président de la République des Conseils Régionaux et des Conseils Généraux. C’est un recul sans précédent et sans équivalent dans le monde entier du modèle républicain.

Tony B : Monsieur Vauzelle, la jeunesse est la première victime de la crise quelles solutions peut apporter la région pour que la jeunesse puisse retrouver confiance en elle ? Lire la suite…

La carte jeune de Vauzelle

La Marseillaise – 08/03/2010

.

Michel Vauzelle parmi ses jeunes supporters. PHOTO MARIE-LAURE THOMAS

Michel Vauzelle a quitté, samedi, le classique costume-cravate de l’homme politique. Pour présenter son projet en faveur de la jeunesse, le président-candidat a revêtu un saillant tee shirt arborant les thèmes de sa campagne.
Accompagné de la championne de boxe Myriam Lamare, sa co-listière dans les Bouches-du-Rhône, et de quelques dizaines de jeunes sportifs, Michel Vauzelle a parcouru les derniers hectomètres d’un relais sportif organisé entre son siège de campagne et le Vieux-Port à Marseille.
« Nous sommes les soldats de la République », a-t-il lancé lors d’une prise de parole. Soulignant les vertus de la pratique sportive, il a vanté « les valeurs du respect, de la liberté, de la résistance, de la solidarité ».
Alors que la région « consacre plus de 50% de son budget à la jeunesse », Michel Vauzelle a promis « d’amplifier cette action » lors de la prochaine mandature.

Parmi les mesures phares en faveur des jeunes, il annonce « la construction de 3000 logements pour les étudiants », la mise sur pied « d’un contrat autonomie ». Le candidat socialiste veut « amener 100% d’une classe d’âge vers l’obtention d’un diplôme et d’un haut niveau de qualification ». Il s’engage à accorder « une prime de 1000 euros aux entreprises dont l’employeur proposer un CDI à son apprenti ».
Côté lycées, Michel Vauzelle entend porter « un plan d’investissement d’1,5 milliard pour participer, dans le cadre des compétences de la région, au service public d’éducation et de formation initiales » et « généraliser le plan d’équipement en panneaux solaires à l’ensemble des établissements ». Chaque année, « 50 millions d’euros seront consacrés à la recherche, l’innovation et l’enseignement supérieur ».
Autres mesures envisagées : la participation « au financement des licences sportives annuelles dans les clubs » et la mise en place « d’un service civique régional pour mille jeunes ».

C.D.

« Je veux faire barrage à cette droite agressive »

La Marseillaise – 06/03/2010

.

Michel Vauzelle : « ce n’est pas évident de conserver cette région à gauche pour la troisième fois ». PHOTO MARIE-LAURE THOMAS

Michel Vauzelle : « ce n’est pas évident de conserver cette région à gauche pour la troisième fois ». PHOTO MARIE-LAURE THOMAS

MICHEL VAUZELLE. Candidat socialiste à sa succession, il évoque son bilan, son projet et sa volonté de rassembler la gauche au deuxième tour. Vous avez été maire d’Arles, ministre de la Justice, vous êtes député, vous présidez la région depuis 1998. Pourquoi une troisième candidature?
Après avoir effectué ces deux mandats, je me suis en effet posé la question d’une nouvelle candidature. Mais nous avons face à nous une droite extrême, agressive, dangereuse pour les institutions de la République, qui lamine les services publics et les acquis sociaux.
J’ai accepté d’être candidat pour faire barrage à cette droite, à Nicolas Sarkozy qui déclarait, il y a quelques mois, que notre région était la propriété de son camp. Depuis qu’il préside, peu à peu, le pouvoir est en train de passer des mains du peuple à celles des puissances d’argent.

Comment avez-vous perçu son aller-retour à Eurocoptère jeudi?
Cette visite en pleine campagne électorale avait aussi pour objet de donner un coup de main à Mariani. D’ailleurs, ce dernier ne l’a pas lâché d’une semelle.
Pour autant, j’ai été très surpris pas son discours sur l’industrie française. Il s’est présenté comme son sauveur. Mais quelle politique a-t-il mise en œuvre contre les délocalisations ? Chaque mois qui passe, la substance économique, industrielle du pays s’en va à l’étranger. Il ne fait rien pour s’y opposer.

Votre bilan est peu contesté par vos adversaires. De quoi êtes-vous le plus fier?
Je placerai au premier rang les trois milliards d’euros que nous avons investi en faveur des TER en dépit de l’attitude de la direction de la SNCF qui a supprimé des centaines de postes de cheminots. Il est indispensable qu’elle change d’attitude afin de permettre à nos efforts de se concrétiser pleinement. D’ailleurs, pendant ce prochain mandat, je poursuivrai dans cette même voie afin d’étendre la maillage en TER dans la région.
Ma seconde satisfaction tient à la politique conduite en faveur de la jeunesse. Nous avons poursuivi la construction et la rénovation des lycées, de grandes et belles qualités où les jeunes se sentent respectés. Nous avons également pris en compte les difficultés matérielles de nombreuses familles en prenant à notre charge les livres scolaires, les équipements des apprentis. Nous avons encore favoriser leur accès à la culture ou au sport.
Ma troisième satisfaction est plus immatérielle. Nous vivions dans une région qui n’avait pas conscience d’elle-même, de ses atouts. En multipliant les lieux de concertation, d’élaboration des politiques, nous avons travaillé à ce que les acteurs économiques, sociaux, culturels, sportifs… prennent conscience de leur communauté de destin. Aujourd’hui, je crois que nous avons atteint cet objectif.

La droite UMP soutient que la région est l’une des plus endettées de France. Que lui répondez-vous ?

Que c’est un mensonge électoral et qu’elle est très mal placée pour nous donner des leçons alors qu’elle soutient un gouvernement qui a aggravé comme jamais les déficits publics et la dette du pays.
La loi ne permet aux régions des déficits que sur les budgets d’investissement à la différence de l’Etat. Je puis vous assurer que notre capacité de remboursement est très grande. Bien meilleur que celle de grandes villes de la région dirigée par la droite.

Avant même la réforme en cours des collectivités locales, avez-vous ressenti que l’action de la région était freinée par la politique nationale?

Très souvent. Combien de fois avons-nous mis de l’argent sur la table pour faire avancer les dossiers sans que l’Etat ne réagisse. Cela a été vrai pour le tunnel de Tende, la L2 et bien d’autres. Je peux prendre encore l’exemple des subventions européennes où il a fallu que je me fâche avec le Préfet afin de récupérer les crédits de l’Europe.

Souhaitez-vous que la politique de la région agisse comme un contre-pouvoir aux orientations nationales ?

Je n’apprécie pas cette expression. Il n’y a pas de contre-pouvoir dans la République. Il n’existe qu’un pouvoir, celui de la Nation et de ses représentants.

Mais vous combattez les réformes des collectivités locales ?
Depuis les lois de décentralisation, les collectivités locales gèrent leurs propres affaires sans la cadre des lois de la République. Les projets prennent le contre-pied de cette logique. On va supprimer les conseils régionaux. On instaure des conseillers cantonaux dont on ne sait pas très bien ce qu’ils seront. On nous retire nos capacité de financement. On va instaurer des métropoles qui vont drainer les équipements vers Marseille et Nice pour prendre l’exemple de PACA. Que deviendront le Vaucluse, les territoires périphériques comme Arles, les départements alpins ?

Quelles sont les lignes forces de votre projet pour la prochaine mandature ?

En priorité, l’emploi. Nous entendons renforcer nos politiques. Ces dernières années, nous avons créé 36 000 emplois pour lutter contre la crise et aider les PME à hauteur de 750 millions d’euros.
Je me suis engagé pour la prochaine période de créer 10 000 emplois par an et de poursuivre l’effort en faveur des PME en danger. De même nous souhaitons développer les emplois aidés dans l’économie sociale et solidaire. Dans cette période de déshumanisation, ces emplois sont très précieux. Ils recréent de l’humanité, notamment à l’égard des personnes âgées.
Autres novations de cette prochaine mandature : la création d’un fonds régional d’investissement solidaire, la naissance des maisons régionales des services publics ou encore de maisons régionales de la santé, en particulier dans les lieux désertifiés.
Vous avez déjà évoqué votre attachement aux TER. Comment allez-vous réagir à l’entrée de la concurrence imposée par l’Europe ?
Je veux être franc. Si la SNCF continue à nous poser trop de problèmes, si elle persévère dans sa volonté de privilégier le TGV au détriment du rail régional, si on nous pousse à bout, nous réfléchirons à trouver des compagnies concurrentes qui assureront des trains à l’heure et respecteront les choix de l’autorité organisatrice qu’est la région.

A la différence de 1998 ou 2004, la gauche est représentée par plusieurs listes. Est-ce un handicap ou un atout qui permet à toutes les sensibilités progressistes de s’exprimer ?

J’étais et je reste partisan de l’union de la gauche dès le premier tour. Cette désunion peut favoriser l’abstention. Les gens ne comprennent pas cette division alors que nous avons gagné unis et que nous avons face à nous une droite extrême. Ils attendaient que comme en 1998 et 2004, la gauche soit mature et responsable en se rassemblant dès le premier tour.

Comment va se passer l’entre deux tours ?

Je souhaite l’union et le rassemblement, que le PC dépasse le score lui permettant de conserver sa place dans la région. Je formule le même souhait pour les écologistes.

Tous les sondages vous donnent gagnant. Est-ce la campagne la plus facile depuis 1998 ?

Certainement pas. Je la conduis avec beaucoup d’ardeur en en négligeant rien. Cette campagne est dure parce que l’adversaire est dur. Ce n’est pas évident de conserver cette région à gauche pour la troisième fois.

PROPOS RECUEILLIS CHRISTIAN DIGNE

Patrick Allemand : « Le vote Vauzelle est le seul efficace pour dire non à Sarkozy »

Métro – 02/03/2010

.

Patrick Allemand, tête de liste PS dans les Alpes-Maritimes

Patrick Allemand, tête de liste PS dans les Alpes-Maritimes

A l’occasion des élections régionales, Patrick Allemand, tête de liste PS dans les Alpes-Maritime, a chatté avec les metronautes.

Bonjour à tous les lecteurs de Metro, aux metronautes.

Vero75 : Bonjour Patrick Allemand, vous pouvez rappeler les 3 grandes lignes de votre programme ?

Il n’y en a pas 3 mais 4… : Résister au changement de société que souhaite opérer Nicolas Sarkozy. Protéger les Alpins, Provençaux et les Azuréens qui, comme l’ensemble des Français sont touchés de plein fouet par la crise économique et sociale. Inventer de nouvelles formes d’action politique, fondées sur la démocratie participative et à l’écoute des préoccupations et des enjeux du moment. Je pense notamment aux questions liées à l’environnement et au développement durable, mais aussi à l’emploi. Ne jamais se résigner, dire aux jeunes par notre projet, qu’ils peuvent avoir un autre avenir que la précarité. C’est le sens notamment d’une de nos propositions qui est la prime de 1000 euros à tout chef d’entreprise qui, à la fin du stage d’un apprenti, lui propose un contrat à durée indéterminée. Rassembler, enfin, l’ensemble des habitants sur un projet lisible et en construire ensemble les applications en renforçant encore la démocratie participative et en tenant notamment des états généraux de la région tous les ans.

Jul : Quels sont les atouts et les failles du PS dans l’histoire de la région pour cette échéance ?

C’est une région qui a ses spécificités, c’est-à-dire une sociologie qui historiquement ne nous est pas favorable, mais qui, en même temps, est très attachée aux valeurs et aux principes républicains, peut-être parce que précisément c’est ici que le Front national a réalisé ses meilleurs scores. Notre atout, c’est d’avoir un tissu important d’élus locaux dans la région et un président de Région qui, très loin d’être sectaire (comme le disent Messieurs Estrosi et Ciotti) a démontré depuis 2 mandats qu’au contraire, il savait se placer au-dessus des partis, faire primer l’intérêt régional. C’est notamment prouvé dans notre département, car le soutien de la Région n’a jamais manqué pour aucun des grands projets.

Richard : Quelle sera votre première action si vous êtes réélu ? Lire la suite…

Crédits européens : pourquoi tant de disparités régionales ?

Localtis – 01 mars 2010

.

localtis illustration article du jourAu 1er janvier 2010, la France a programmé un quart de ses enveloppes Feder et FSE 2007-2013. Un « retard » général qui place la France au neuvième rang européen mais avec des écarts importants entre nos vingt-six régions. Les explications de Jean-Sébastien Lamontagne, conseiller Politique régionale à la Représentation permanente de la France à Bruxelles.

Dans notre article « Un premier bilan sur la mise en œuvre des programmes opérationnels 2007-2013 » du 22 février, qui s’appuyait sur le Rapport stratégique 2009 sur le suivi du CRSN et la mise en œuvre des programmes opérationnels 2007-2013, nous avions fait état d’écarts régionaux dans les taux de consommation. Ainsi, en Auvergne, 59% des fonds du programme opérationnel Feder ont déjà été programmés en coût total, contre 11% en Paca. En ce qui concerne le FSE, les taux de programmation du Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes et Limousin avoisinent les 44% contre 19% en Champagne-Ardenne. Pour Jean-Sébastien Lamontagne, conseiller Politique régionale et aménagement du territoire au sein de la Représentation permanente de la France à Bruxelles, cela s’explique par une convergence de facteurs dont la qualité plus ou moins bonne du partenariat régional.

Localtis : Comment expliquer de telles disparités régionales ?

Jean Sébastien Lamontagne : Plutôt qu’une explication unique, c’est la conjonction de plusieurs facteurs qui peut contribuer à expliquer ces disparités. Tout d’abord le contenu de la programmation : on observe en effet qu’au niveau national, ce sont les projets liés à la recherche, à l’innovation et à l’esprit d’entreprise qui ont le mieux démarré, à la différence par exemple des projets en matière de transports, d’énergie ou de tourisme (qui sont souvent plus longs à mettre en place). Du coup, il est logique que des différences puissent s’observer entre régions, en fonction du poids que représentent ces différents secteurs dans la programmation des fonds qui est décidée au niveau régional.

Il y a ensuite le poids des « grands projets » dont le démarrage ou non a un impact important sur la programmation, surtout en début de période : par exemple, la Bretagne a obtenu en fin d’année 2009 la validation de son projet de ligne à grande vitesse (LGV) cofinancé par le Feder, ce qui a eu pour effet immédiat de la faire remonter dans les tous premiers rangs en termes de taux de programmation. On recense 24 autres grands projets en France, tous d’un montant supérieur à 50 millions d’euros, mais 11 d’entre aux sont encore en cours de discussion avec les services de la Commission.

Par ailleurs, il ne faut pas sous-estimer la qualité du partenariat régional : on observe souvent que les régions les plus performantes sont celles où la coopération est bonne entre services de l’Etat et services du conseil régional. On entend régulièrement citer l’exemple de la Réunion, où services de l’Etat, du conseil régional et du conseil général sont allés jusqu’à regrouper leurs moyens au sein d’une seule agence : de fait, la Réunion est une région où le taux de programmation est bon…
Le manque d’information et de communication peut-il expliquer la sous-utilisation générale des crédits ?

Je ne crois pas qu’il faille parler de sous-utilisation générale des crédits : il y a un retard au démarrage, c’est évident, mais c’est le cas pour chaque période de programmation, et la France est plutôt au-dessus de la moyenne communautaire. Cela dit, les efforts de communication sont essentiels pour améliorer notre taux de programmation : le cap qui a été mis sur la recherche et l’innovation pour les fonds structurels de la période 2007-2013 a pour conséquence de réorienter pour partie les fonds européens vers de nouveaux acteurs, souvent issus de la sphère privée. Il importe donc que ces nouveaux acteurs soient informés des nouvelles possibilités de financement qui s’offrent à eux. Les régions ont déjà fait des efforts importants dans leurs plans de communication, par rapport à la précédente programmation 2000-2006. Mais il faut sans doute aller encore plus loin, en allant véritablement démarcher les porteurs de projets. Je crois beaucoup à la transparence en la matière : trop souvent, le manque d’information est assimilé à une complexité excessive des fonds européens, ce qui est injuste. Les fonds européens financent des projets partout en France, il faut s’en servir !
Propos recueillis par Pierre Etienne Métais/ Welcomeurope

.

Sous-consommation : un risque de dégagement d’office ?

Les régions ne sont pas égales dans leur utilisation des fonds. La Réunion fait figure de bon élève (24,5% de l’enveloppe programmés), aux côtés de Midi-Pyrénées (28% programmés, 5% payés) et de l’Auvergne (37% programmés, 7% payés). Mais d’autres régions sont vraiment à la traîne : l’Ile-de-France (11,9% programmés, 0,4% payé), la Martinique (6,4% programmés, 0% payé) ou la région Paca (12,7% programmés, 0,3% payé). La région Paca est en train de vivre un scénario noir et va probablement devoir « renvoyer » de l’argent non utilisé à Bruxelles, conformément à la règle du dégagement d’office. Cette règle du dégagement d’office prévoit que tout engagement budgétaire au titre d’une année « n » n’ayant pas fait l’objet de demande de paiement recevable avant la fin de la deuxième année suivante (n+2) est dégagé d’office par la Commission européenne. La situation en Paca montre l’importance du partenariat régional dans la conduite de la programmation. Les rapports sont en effet particulièrement tendus entre préfet de région et président du conseil régional à ce sujet depuis octobre 2009.
Parmi les porteurs de projets, si l’égalité existe dans les textes, les obstacles sur le terrain sont nombreux, en particulier pour les acteurs privés : on notera en particulier que les collectivités restent mieux rodées à la recherche d’informations que les acteurs privés, qui ne connaissent pas les sources d’informations et ont souvent une méconnaissance des fonds européens.
Welcomeurope

Michel Vauzelle, Parti Socialiste : « le premier défi à relever, c’est l’emploi »

28 février 2010 Laisser un commentaire

Nice Premium – 28/02/2010

.

Michel Vauzelle, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, représente le Parti Socialiste. A la veille des régionales 2010, il encourage les citoyens à faire un vote pour maintenir l’existence de la région. C’est un homme engagé et déterminé qui répond aux questions de Nice Premium.

Nice-Premium : Selon vous, quels sont les points positifs du PS par rapport aux autres partis représentés ?

Michel Vauzelle : Ces élections régionales ne sont pas fondamentalement des élections qui opposent des partis politiques. Il s’agit d’abord d’un choix, que devront faire les citoyens entre deux modèles de société radicalement opposés. La liste de l’UMP considère qu’il ne s’agit que d’élections nationales, sans contenu régional, au cours desquelles il faudrait simplement manifester un soutien au Président de la République. Un soutien, également, à des politiques datées, celles qu’avaient initiées dans les années 1980 Margaret Thatcher au Royaume-Uni ou Ronald Reagan aux Etats-Unis, et qui ont depuis démontré leur profonde inefficacité. A l’inverse, il y a les listes de l’Alliance de l’Olivier, avec les socialistes, le parti radical de gauche, le mouvement républicain et citoyen, mais aussi les communistes et les Verts lorsqu’ils décideront de nous rejoindre. Nous défendons un modèle de société français, fondé sur nos valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité. Nous défendons aussi le droit à l’existence de la Région et la possibilité pour les citoyens de Provence-Alpes-Côte d’Azur de choisir eux-mêmes leur avenir, plutôt que de se le voir imposer par le pouvoir parisien, comme le souhaiterait l’UMP.

N-P : Comment prévoyez vous de répondre aux attentes des citoyens ? (principaux engagements)

M.V. : Le premier défi à relever, c’est l’emploi. La loi charge l’Etat de cette mission, mais les politiques du Gouvernement sont socialement injustes et économiquement inefficaces. Or, la Région est compétente dans le domaine du développement économique. Nous avons déjà créé 33 000 emplois en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il faut continuer et créer 10 000 emplois par an, grâce à notre Plan régional pour l’emploi, grâce à notre soutien aux entreprises, grâce à notre aide à l’économie sociale et solidaire, grâce à notre capacité d’investissement public… Au-delà de cela, nous voulons replacer l’humain au centre de toutes nos décisions. Lire la suite…

Pour « une région à haute qualité de vie »

25 février 2010 Laisser un commentaire

La Marseillaise – 24/02/2010

Front de gauche. Les listes conduites par Jean-Marc Coppola ont rendu public leur projet.

JM COPPOLA et A MELIAND. photo ML THOMAS

JM COPPOLA et A MELIAND. photo ML THOMAS

Son ambition s’affiche sans ambiguïté. Le Front de gauche entend « faire gagner la gauche à gauche, lui donner force et contenu, agir pour un rassemblement de toute la gauche victorieux au second tour ». Cette pétition de principe chapeaute le texte du projet que Jean-Marc Coppola, le tête de liste régional, et ses co-listiers viennent de rendre public. C’est que stratégie électoral et contenu des politiques sont inséparables pour cette gauche qui veut « écarter cette hypothèse de recomposition et ancrer la gauche sur un projet de transformation sociale et écologique et démocratique ».
Pour construire leur projet, les militants du Front de gauche sont partis d’une conviction : ils souhaitent « une région combative qui affronte les logiques de construction et s’attache à défricher des chemins nouveaux ». Pour bâtir « une région à haute qualité de vie », ils souhaitent « contribuer à la construction d’un type de développement qui soit humain, social et écologique, durable et solidaire et promouvoir une région profondément citoyenne où chacun participe à l’élaboration des décisions, à leur mise en œuvre, à leur évaluation et à leur contrôle ».
Le projet du Front de gauche s’articule autour de trois axes : « une région d’avenir avec l’emploi et l’écologie au cœur d’un nouveau mode de développement solidaire et durable »; « une région à vivre, une région solidaire, une région service public »; « une région citoyenne, pour une démocratie participative et délibérative ».

Douze propositions

Impossible, ici, de détailler l’ensemble des propositions avancées (1). Nous en évoquerons douze qui illustrent la démarche choisie.
La gratuité des transports régionaux. Cette mesure vise à agir « contre le réchauffement climatique en favorisant les transports propres et collectifs et en faveur du pouvoir d’achat ». Elle doit s’inscrire « dans un plan de développement des lignes TER en terme de fréquence et de maillage » et suppose « que la SNCF mette en place le service correspondant à la commande publique ».
Un Fonds régional d’investissement pour l’emploi et un nouveau mode de développement économique. Il serait créé en partenariat avec la Caisse des dépôts et avec l’ensemble des banques. Les fonds propres de la région seraient utilisés en complément de l’intervention des banques. Il s’agit « de produire un effet de levier dans les dispositifs de financement pour les rendre utiles à l’économie réelle ». L’intervention de la région « pourra lui donner un statut d’actionnaire public ».
Une maison publique de l’eau. Elle accompagnera les collectivités « dans leur volonté de réappropriation de la gestion des ressources en eau ».
Un label Provence-Méditerranée. Il s’agit d’identifier les produits issus de la région, « de favoriser les circuits courts dans la distribution des biens agricoles et industriels, de mettre en relation à l’échelle des particuliers comme des entreprises l’offre et la demande. »
Une charte et un observatoire de services publics. Ils auront pour mission « d’organiser la veille et la défense de tous les services publics, alerter les citoyens et de leur donner les moyens d’intervenir ». Ils permettront à la région « de connaître la réalité des services publics ».
Un plan régional de construction, de rénovation, d’isolation des logements sociaux. Il sera élaboré en partenariat avec les organismes du logement social et l’établissement public foncier régional. Des Etats régionaux du logement seront organisés.
Priorité à la jeunesse. Des pouvoirs nouveaux et un budget participatif seront accordés au conseil régional des jeunes. De nombreuses mesures parcourent l’ensemble du projet (chèque santé, pass culturel…)
Agir pour la création d’un conseil de l’égalité. L’objectif est d’agir pour « faire reculer le sexisme, les violences, la féminisation de la pauvreté », contre « les discriminations et le racisme ».
Agir pour l’interdiction du transit des camions dans la région. Cette proposition s’accompagnera « d’un plan régional de transports de marchandises favorisant le port, le rail, les voies navigables avec des plateformes multimodales ».
Ouverture au monde et à la Méditerranée. Il s’agit d’élaborer « une charte de la coopération décentralisée et l’action humanitaire ».
Priorité à l’éducation et la formation, la recherche et la culture. Le combat sera conduit « contre toutes les formes de privatisation et de marchandisation ». La connaissance, l’innovation et la création seront « une priorité absolue en s’appuyant sur les outils essentiels que sont les services publics ».
La démocratie participative partout. Seront créés « des dispositifs citoyens permanents « d’élaboration, d’évaluation et de contrôle des politiques régionales ». Ils bénéficieront « de budget participatif ».

CHRISTIAN DIGNE

(1) Texte complet sur le site http://ensembleagauche.fr/accueil-paca

.

.

Jean-Marc Coppola en colère

France 3 -24/02/2010

Jean-Marc Coppola veut faire exister son Front de gauche dans les médiasSoulagé devant ce premier sondage qui le voit dépasser les 5% au premier tour, Jean-Marc Coppola devrait retrouver le sourire. Pourtant ce mercredi matin, il ne décolère pas en lisant la presse nationale:

« Après Libération et Le Nouvel Observateur, c’est Le Monde qui s’y met : numéro spécial régionales en PACA. Et toujours la part belle aux quatre listes chouchous des médias. Et toujours rien sur le Front de gauche. C’est évidemment bien mal connaître la réalité (ou en faire abstraction). C’est évidemment une tentative d’orienter le choix dans une certaine direction (et l’on peut en faire abstraction). Si je reste persuadé que l’on ne dictera pas depuis le Paris de la pensée unique leur choix aux citoyennes et citoyens de notre Région, je m’inquiète que l’on nous présente des dossiers complets volontairement incomplets à ce point. Je regrette que l’on ne signale pas la novation de notre démarche politique qui est sans conteste un des évènements par rapport au scrutin régional précédent.

Je m’étonne que l’on ne parle pas des propositions que nous avons faites et qui ont fait débat dans notre Région. Je m’étonne, mais dois-je m’étonner ? En tout cas, ma capacité de révolte est intacte car je n’accepte pas cette situation. Et à tous les organes de presse nationaux, qui entendent informer réellement leurs lecteurs, je veux dire ma disponibilité.

signé et envoyé a tous les médias Jean-Marc Coppola, tête de liste du Front de gauche en PACA.

Pour retrouver des extraits de l’enquête du Monde cliquez ici pour retrouver le site du quotidien. Jean-Baptiste de Montvalon titre son article sur Jean-Marie Le Pen » maître » du scrutin en PACA, et fait la part belle à Laurence Vichnievsky, la juge et candidate d’Europe Ecologie. De quoi provoquer le courrou du Secrétaire Général du PCF 13, habitué à jouer  et à négocier en position de force son soutien au Parti Socialiste entre les deux tours des Régionales.

Le projet de Michel Vauzelle 2010

23 février 2010 Laisser un commentaire

vauzelle2010.fr – 23 février 2010

Cliquez sur l’image pour télécharger le programme de Michel Vauzelle