Archive

Posts Tagged ‘programme’

Message de Michel Vauzelle

vauzelle2010.fr – 19/03/2010

.

Chères amies, Chers amis,

Plus que quelques heures avant le second tour des régionales…

Pour mobiliser un maximum de personnes, diffusez cette vidéo d’appel au vote à tous vos contacts et publiez-la sur vos comptes Facebook ou twitter.
.

.

Nos valeurs républicaines doivent triompher en Provence-Alpes-Côte d’Azur le 21 mars prochain !

Amitiés

Michel Vauzelle

Trois hommes et un scrutin – La Provence 19 mars 2010

La Provence – 19/03/2010

.

Vauzelle (PS) : « Je suis raisonnablement confiant »

 

Michel Vauzelle a recueilli 25,8% des suffrages au premier tour. Photo Guillaume Ruoppolo

Aujourd’hui dans La Provence, les trois têtes de liste, qui vont s’affronter au deuxième tour des élections régionales en Paca, répondent aux questions des journalistes. Michel Vauzelle (PS), Thierry Mariani (UMP) et Jean-Marie Le Pen (FN) se livrent avant le scrutin décisif de dimanche. La tête de liste socialiste veut, par exemple, convaincre les abstentionnistes du premier tour d’aller voter en affirmant que « dimanche sera l’occasion de dire qu’il y a un autre modèle de société que celui de Nicolas Sarkozy. »

– L’alliance signée avec Europe écologie concernant notamment Iter met le feu aux poudres. Quels en sont les termes précis ?
Michel Vauzelle :
La Région a rempli son contrat. Nous apporterons 152 millions d’euros comme prévu. Soixante-dix millions affectés à la « machine », au réacteur même, 60 millions pour le lycée international de Manosque, 15 millions à l’aménagement de la ligne ferroviaire Val de Durance, le reste consacré aux aménagements. Cette alliance ne remet pas en cause les 152 millions dont 80 à 90 millions ont déjà été débloqués. Si la Région doit rajouter de l’argent pour des éléments de confort des habitants ou l’accueil des industries induites, on interviendra. En ce qui concerne la machine elle-même, nous ne paierons plus les surcoûts éventuels.

– Comment réagissez-vous à la polémique déclenchée par l’UMP ? Lire la suite…

Régionales : Le Pen, Mariani, Vauzelle, le match TV

La Provence – 18/03/2010

Le Pen, Mariani et Vauzelle s'affronteront lors du second tour. Photos LP

Un « Face à la presse » avec les trois candidats qualifiés pour le second tour des élections régionales en Paca a eu lieu aujourd’hui, organisé par France 3 Provence-Alpes & Côte d’Azur qui le diffusera ce soir à 22h35. Durant une heure, il met en lice Jean-Marie Le Pen (Front national), Thierry Mariani (UMP) et Michel Vauzelle (PS). Ils sont interviewés par Didier Pillet, PDG de « La Provence », Andrée Brunetti, la rédactrice en chef de France Bleu Vaucluse, et Hugues Girard, grand reporter France 3 Provence-Alpes. Best-of.

Jean-Marie Le Pen (Front national)

– Gaudin : « M. Gaudin, notamment par la promotion qu’il fait de la mosquée-cathédrale à Marseille, prend une responsabilité que je ne lui pardonne pas et pour laquelle je le dénonce ».

– L’abstention : « Les gens ne s’intéressent pas à un cinéma où il n’y a pas de film. Le refus de M. Vauzelle de débattre au premier et au deuxième tour retire à cette élection le caractère de confrontation légitime. La politique, c’est un combat. Or, ce combat est tellement stérilisé qu’il n’y a plus de spectacle, plus d’intérêt ».

Thierry Mariani (UMP)

– Iter : « Avec M. Vauzelle et les écologistes, les engagements pris seront tenus mais aucun engagement futur ne sera pris. En clair, le message terrible pour l’étranger, c’est quoi ? Allez leur expliquer que ce projet pour lequel tout le monde s’est battu, il ne nous intéresse plus… ».

– L’ouverture : « Je suis partisan de l’ouverture plus loin… mais plus loin à droite. Moi, j’en ai assez de voir par moment des personnes nommées qui ont toujours combattu nos idées. Nous avons fait preuve d’ouverture mais à un moment, il ne faut pas oublier nos amis ».

Michel Vauzelle (PS)

– Union de la gauche : « La gauche a gagné au premier tour mais malheureusement, il eut fallu, pour répondre à l’attente de la population face à une droite qui n’a jamais été aussi destructrice, l’union dès le premier tour. Mais peu importe, nous avons maintenant l’union avec les écologistes, les communistes, les socialistes et tous les républicains ».

– L’abstention : « Le premier responsable de l’abstention aux régionales, c’est Nicolas Sarkozy. Les gens ne croient plus à la politique quand un président ment, quand il change d’avis. Un jour il dit que les élections régionales sont un test national, un jour il dit que c’est un test local, les gens n’y comprennent plus rien ».

Meeting de l’Alliance de l’Olivier

La puissance de toutes les forces de la Gauche

La Marseillaise – 18/03/2010

Photo MLT

Photo MLT

Meeting. Imposante démonstration de la famille progressiste hier soir à Marseille autour des listes conduites par Michel Vauzelle.

C’est devant une salle enthousiaste, brandissant les drapeaux du PS, d’Europe-Ecologie, ainsi que ceux du PCF, du Parti de Gauche et de la Gauche unitaire (piliers du Front de Gauche) qu’un Patrick Mennucci, plus combatif que jamais, a lancé le meeting régional tenu hier soir à Marseille autour des listes conduites par Michel Vauzelle.
Cette diversité des bannières reflétait la diversité des femmes et des hommes (voir également page suivante) qui s’engagent dans le rassemblement pour faire gagner la Gauche dimanche comme ils se sont engagés, durant la campagne précédant le premier tour, dans une pluralité affichée sans complexe qui les rend, aujourd’hui, plus fort encore pour aborder le scrutin du second tour face à la droite et au Front national.
Le maire des 1er et 7e arrondissements de la cité phocéenne, dont il a loué la diversité socio-culturelle, a affirmé que « Marseille doit amplifier le vote de dimanche dernier » dans « la bataille que nous menons pour une autre société ».
Cette diversité politique et citoyenne engagée sur un socle de valeurs communes autour de Michel Vauzelle s’est également manifestée par les interventions des huit représentants des partenaires de « l’Alliance de l’Olivier » pour « une Région rassemblée, solidaire et écologique ».
Ainsi Anne Mesliand (Front de Gauche) qui souligne « que les luttes sociales ont besoin de rencontrer un projet politique face au néo-libéralisme ».
Ainsi Aïcha Sif (Europe-Ecologie) qui s’exclame que « nos valeurs sont clairement compatibles et ce qui nous rapproche est plus fort que ce qui nous différencie ».
« Etre à la hauteur »
Aïcha Sif lira un message de Laurence Vichnievsky, chef de fille d’Europe-Ecologie, retenue à Paris par ses obligations professionnelles.
Ainsi Jean-Marc Coppola (Front de Gauche) qui martèle que « nous voulons et nous devons être à la hauteur pour répondre à la colère et la désolation qui se manifestent dans l’abstention(…), pour répondre à l’exigence sociale qui monte dans notre peuple ».
Jean-Marc Coppola se dira « fier de ce qu’apporte le Front de Gauche », et il lancera un fort « vous pouvez contez sur nous, sur moi » ovationné par le public.
Ce sont également exprimés avec des mots forts et une grande détermination, Ladislas Polski (MRC), Joël Giraud (PRG), Philippe Chesneau (Europe-Ecologie.
La championne de boxe Myriam Lamare se félicite de son côte « de la présence des acteurs la société civile » avec les progressistes.
Devant de très nombreux élus de différentes collectivités territoriales de la région, il revenait à Michel Vauzelle (voir ci-dessous) de clôturer cette soirée porteuse d’une très forte « dynamique de gagne », pour reprendre l’expression circulant dans les travées.
Le président du Conseil régional mettant au centre de son intervention les valeurs de la République et la nécessité de la défendre. « Nous sommes le bouclier de la République » s’exclamera-t-il.

Michel Del Picchia

.

Marseille: la gauche certaine de gagner

France 3 – 18/03/2010

Meeting de fin campagne de la gauche unie hier à Marseille

Meeting de fin campagne de la gauche unie hier à Marseille

Hier les Docks des Suds de Marseille ont accueilli le meeting de fin de campagne d’une gauche certaine de l’emporter.

Autour de Michel Vauzelle, les alliés socialistes, écologistes et du front de gauche ont affiché leur union pour le second tour des élections régionales. Des alliés qui ne doutent pas de leur victoire au soir du 21 mars.

Lundi un accord a été trouvé entre le Parti Socialiste, Europe Ecologie et le Front de gauche pour présenter dimanche prochain la liste commune pour le 2eme tour des élections régionales en PACA.

.


Regardez le reportage sur le site de France 3


Michel Vauzelle : « mon bilan est salué et reconnu depuis longtemps »

Marseille Premium – 18/03/2010

GIF - 43.4 ko

Michel Vauzelle a obtenu 25,8% des voix au premier tour des régionales 2010 en PACA Crédits photo : Marseille Premium

Le président socialiste sortant de la région Provence-Alpes-Côtes-d’Azur, Michel Vauzelle, a obtenu 25,8 % des suffrages exprimés au premier tour des régionales. Il se place ainsi en seconde place derrière le candidat de l’UMP Thierry Mariani qui a récolté 26,6% des voix. Le candidat PS a accepté de répondre aux questions de Marseille Premium et de revenir sur son bilan et de nous parler de ses projets pour la région PACA.

Marseille Premium : Quels sont les grands thèmes de votre programme ?

Michel Vauzelle : Avant toute chose, il s’agit de répondre aux grandes préoccupations des citoyens de Provence-Alpes-Côte d’Azur. On ne peut pas faire comme si nous ne traversions pas une grave crise. On ne peut pas faire comme si notre pays dans son ensemble n’était pas affecté par la politique du Gouvernement, à la fois inefficace économiquement et injuste socialement. Le premier défi à relever, c’est donc l’emploi. La loi charge l’Etat de cette mission, mais le Gouvernement ne met pas en place les solutions pour stimuler l’activité et créer des emplois. Or, la Région est compétente dans le domaine du développement économique : nous agirons donc en priorité pour aider les entreprises qui embauchent, proposent des emplois durables et des conditions de travail décentes. Nous avons déjà créé 33 000 emplois en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il faut continuer l’effort de la Région et créer 10 000 emplois par an, grâce à notre Plan régional pour l’emploi, grâce à notre soutien aux entreprises, grâce à notre aide à l’économie sociale et solidaire, grâce à notre capacité d’investissement public… Nous pouvons le faire.

MP : Quels sont, selon vous, les principaux défis auxquels la région PACA devra faire face ces prochaines années ? Lire la suite…

Régionales Paca 2010 : triangulaire, Vauzelle, rassembler, discussion … (5 articles)

Régionales PACA: une triangulaire, encore une fois

France 3 – 15/03/2010

Triangulaire comme toujours en PACAThierry Mariani en tête avec 26,6%, Michel Vauzelle 25,8% et Jean-Marie Le Pen 20,3: un scénario déja vu.

La Provence qui se lève tôt a choisi. Cette France populaire au bord de l’étang de Berre, dans les quartiers d’Avignon ou d’Orange, à Istres ou à Toulon, désavoue clairement ses choix de l’élection présidentielle. Plus question de céder aux sirènes de Nicolas Sarkozy, le débat présidentiel sur l’idendité nationale n’y aura rien fait, la crise aura eu raison de la promesse du « travailler plus pour gagner plus ». Les couches populaires de la région hier sont allées à la pêche, ont voté à gauche ou sont revenus à un vote frontiste. Le Front National, un acteur durable dans une région, où le vote protestataire populaire et d’êxtrême droite est devenu une tradition locale. Ce matin, la région se réveille avec un sentiment de déjà vu, dans cette région fondamentalement de droite, Thierry Mariani arrive tout juste en tête, talloné par Michel Vauzelle, suivi de près par l’inoxydable Jean-Marie Le Pen.

Une triangulaire FN, UMP, Gauche rassemblée au deuxième tour, un classique, une répétition,  la vie politique régionale hoquette.

Qui a gagné hier soir? L’abstentionniste, dont les rangs ne cessent de gonfler au fil des scrutins. Plus d’un électeur sur deux en Provence Alpes et Côte d’Azur ne s’est  pas déplacé aux urnes dimanche. Les absents ont toujours torts, et hier ils ne culpabilisaient plus.

Xavier COLLOMBIER

Lire la suite…

Dernier meeting de Michel Vauzelle

Paca : Michel Vauzelle (PS) confiant dans le rassemblement au 2e tour

Courrier des maires – 13/03/2010

Le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Michel Vauzelle (PS), candidat à un troisième mandat et favori des sondages, s’est dit confiant le 11 mars, à Marseille, dans le rassemblement de la gauche et des Verts au second tour « pour remporter la victoire ».

« Je ne suis pas inquiet, nous gagnerons », a-t-il lancé lors d’un meeting au parc Chanot devant plus de 1.200 personnes en présence du président PS du conseil général, Jean-Noël Guérini, « dès le soir de dimanche (…) nous saurons nous rassembler pour remporter la victoire ».
« Seule l’union de la gauche, avec les communistes, avec les Verts, peut assurer la victoire », a estimé Michel Vauzelle, saluant le « travail de résistance pour défendre la République » des militants socialistes et leur mobilisation jeudi malgré la concurrence d’un match de l’OM.

Les « heures funestes » de 2002
« Depuis douze ans, j’ai pu diriger cette région avec les communistes, avec les Verts », a-t-il insisté, « nous avons aujourd’hui un bilan qui est commun, celui de la gauche rassemblée comme elle doit l’être (…) nous sommes tous ensemble responsables d’un bilan dont nous sommes fiers ». « Pour l’environnement, nous avons fait beaucoup avec les Verts et nous continuerons à faire beaucoup avec les Verts », a-t-il encore noté.
« Dès dimanche, nous devons tout faire pour être en tête devant l’UMP », a déclaré Jean-Noël Guérini, mettant en garde contre « le piège d’une trop grande dispersion des voix au premier tour » et contre le Front national -« n’oublions jamais les heures funestes de 2002 ».
Accueilli aux cris de « Michel, président », Michel Vauzelle était entouré du président PS de la communauté urbaine Marseille Provence métropole, Eugène Caselli, ainsi que des présidents PS des conseils généraux du Vaucluse, Claude Haut, et des Alpes-de-Haute-Provence, Jean-Louis Bianco. De nombreux élus se trouvaient dans la salle, dont Samia Ghali, Sylvie Andrieux et Henri Jibrayel.

Michel Vauzelle a accusé son adversaire UMP Thierry Mariani de n’avoir « ni programme ni projet » et d’avoir « fondé sa campagne sur l’injure et la diffamation (…), traînant la politique dans la boue ». Il a averti qu’il ne le rencontrerait pas et n’aurait « affaire à lui que devant les tribunaux ».

Critique de la réforme territoriale
« Nous n’avons pas augmenté les impôts depuis quatre ans », a souligné Michel Vauzelle, prenant « l’engagement de ne pas augmenter les impôts dans les quatre ans qui viennent ».
Il a accusé la droite d’avoir « redonné santé au Front national », incriminant « la bavure » de Gérard Longuet ou les suppressions de postes dans la police et la gendarmerie parallèlement à un discours sécuritaire.
« Nous devons voter le 14 mars pour dire non à Sarkozy (…), pour défendre la République », a déclaré M. Vauzelle, estimant qu’il n’y avait « aucun dialogue social » ni « démocratique » et réitérant avec force sa critique de la réforme territoriale du président Nicolas Sarkozy.

.

Sous le signe des valeurs républicaines

La Marseillaise – 12/03/2010

PS. Dans son dernier meeting régional, Michel Vauzelle appelle à faire du 14 mars « une date historique ».

Michel Vauzelle : « il faut arrêter la déconstruction de la République ». PHOTO MARIE-LAURE THOMAS

Michel Vauzelle : « il faut arrêter la déconstruction de la République ». PHOTO MARIE-LAURE THOMAS

Si mercredi soir, Thierry Mariani avait reçu le soutien de l’état-major national de l’UMP, Michel Vauzelle a préféré joué la proximité pour son dernier meeting régional hier soir à Marseille qui a rassemblée mille huit cent sympathisants. Ni Martine Aubry, ni aucun autre dirigeant national du Parti socialiste n’ont été invités pour partager le dernier temps fort de la campagne des listes socialistes en PACA. Manière explicite pour le président-candidat de signifier son autonomie politique à l’égard de la rue de Solférino.
En revanche, il avait tenu à associer les deux hommes forts de la fédération socialistes, Jean-Noël Guérini et Eugène Caselli, avec qui les relations n’ont pas toujours été au beau fixe ces dernières années. Façon, explicite elle-aussi, de témoigner du rassemblement de la famille socialiste provençale derrière sa candidature.
Ce que n’a pas manqué de proclamer Eugène Caselli, président de MPM mais aussi secrétaire de la fédération. Tout en appelant « à la mobilisation dès le premier tour, première marche vers la victoire », il a souligné « la capacité de rassemblement de Michel Vauzelle (…) qui jouera le rôle de fédérateur pour rassembler la gauche le 21 mars ».
Même tonalité chez le président du Conseil général et nouveau président de la fédération socialiste, Jean-Noël Guérini, qui a sorti la carte « du vote utile dès le premier tour » afin « de tout faire pour être en tête devant l’UMP dans la région ». Il a vanté les mérites de la coopération entre la Région et le Département. « Ensemble, nous avons travaillé pour améliorer la vie des habitants » a-t-il lancé. Et d’assurer qu’ils continueront « à le faire, notamment dans le domaine prioritaire des transports collectifs».
Avant eux, des responsables syndicaux d’Arcelor-Mittal et des papeteries de Malaucène, une militante de la jeunesse socialiste, et une jeune candidate communiste ralliée dès le premier tour à Michel Vauzelle, ont témoigné de l’ancrage social des listes socialistes.
Combatif dans sa dénonciation de la politique de Nicolas Sarkozy, cinglant à l’égard de son adversaire de droite, affirmatif dans sa volonté de rassemblement de la gauche au second tour, Michel Vauzelle a placé son intervention sous le signe de la défense des valeurs républicaines. Plus que la valorisation de son projet, évoquée à grands traits, le président sortant de la région a développé les raisons de faire du 14 mars « une date historique », car elle sera celle « du peuple qui dit non à un modèle social qui n’est pas le modèle français ». Et de dresse un réquisitoire implacable contre le bilan de Nicolas Sarkozy en matière « d’emploi ou de sécurité ». Un président de la République qui refuse « tout dialogue social » avec les syndicats et « qui ne communique plus avec le Parlement ». « Il faut arrêter par le vote cette déconstruction de la République qu’il défigure » a-t-il lancé.
Quant à Thierry Mariani, coupable à ses yeux « de faire campagne sur l’injure et la diffamation », il a décidé de ne pas « rencontré ce personnage pendant toute la campagne ». Semblant ainsi mettre son veto à l’organisation d’un face à face entre les deux tours. « Il faut barrez la route à celui qui est à l’extrémité de la droite », ajoute Michel Vauzelle.
Parce qu’il a « toujours été partisan de l’Union de la gauche qui seule peut assurer la victoire », il réaffirme « sa déception » de la présence de plusieurs listes de gauche « qui ont un bilan commun ». Pour autant, il n’est pas « inquiet pour le second tour ». « Nous gagnerons, poursuit-il, car dès dimanche soir les verts, les communistes, les socialistes se rassembleront pour remporter la victoire ».
CHRISTIAN DIGN

Cinq idées pour relancer la machine, la rénover et la renforcer

20 minutes – 11/03/2010

.

Depuis la fin de 2009, le chômage a franchi en Paca la barre des 10 % d'actifs.

Depuis la fin de 2009, le chômage a franchi en Paca la barre des 10 % d'actifs./ S. PAGANO / REPORTAGES / 20 MINUTES

Une enveloppe de 1,9 milliard d’euros, dont 680 millions d’investissements : le budget du conseil régional Paca n’est pas négligeable, mais reste cependant inférieur à celui de nombreuses collectivités locales, comme le conseil général des Bouches-du-Rhône (2,2 milliards dont 550 millions d’investissements). Revue de détail des propositions pour faire fructifier ces fonds.

Favoriser les circuits courts et l’emploi local A gauche comme au centre (MoDem, Europe Ecologie, Alliance écologiste, Front de gauche), on mise sur les emplois de proximité et/ou l’économie verte et sociale, dont les activités sont directement liées au territoire, donc non délocalisables. Selon Europe Ecologie, l’économie verte (énergies renouvelables, économies d’énergie, agriculture raisonnée…) pourrait représenter 40 000 emplois en Paca. Pour encourager la consommation locale, le Front de gauche et le FN prônent eux la création d’un label Provence. La Ligue du Sud prône carrément une détaxe progressive sur les produits et les embauches, selon un critère de proximité géographique. L’Alliance écologiste indépendante mise sur la modification des droits de douane pour favoriser le retour en Paca des activités industrielles.

Faciliter la création d’emplois, empêcher leur destruction Avec 600 millions d’euros d’investissements, le PS se dit sûr de pouvoir financer « 10 000 emplois par an ». L’UMP prône de son côté un « plan de relance régional », avec la création de « Maisons de l’économie » dans chaque département, pour coordonner l’action des acteurs, et de développer avec eux un « plan de formation aux métiers de demain ». Le MoDem veut de son côté créer une « assurance nouvel emploi » pour rembourser les charges patronales à toute PME qui aurait embauché un salarié en CDI, en cas de résultats d’exploitation négatifs. Le FN propose de mettre en place un « viager économique » pour les PME, TPE, artisans et commerçants, cautionné par la région auprès des organismes prêteurs. Ainsi qu’une priorité aux PME régionales pour les marchés publics inférieurs à 20 000 €. Lutte ouvrière souhaite pour sa part imposer purement et simplement l’interdiction de tous les licenciements.

Développer un fonds d’investissements régional C’est l’idée post-crise. Six partis sur les dix en lice en Paca proposent, d’une manière ou d’une autre, que la région cofinance un fonds d’investissements. Le Front de gauche, suivi par le PS et l’UMP, suggère de l’ouvrir à des contributions de citoyens pour des placements dans des entreprises éthiques ou pour favoriser la reprise par les salariés de sociétés en difficulté. Europe Ecologie promet un barème : 1 € de fonds publics pour 1 € investi par les salariés. Pour le NPA, le fonds doit surtout venir en aide aux sites fermés ou démantelés, en parallèle avec un fonds de solidarité pour couvrir les pertes liées aux grèves.

Aider les salariés à se loger Dès les dernières municipales, les organisations patronales avaient mis en avant ce thème comme un enjeu crucial en Paca. Le NPA veut imposer une priorité de construction pour les logements sociaux, dans les plans de rénovation urbaine. L’UMP propose de créer un observatoire régional du logement « pour permettre aux décideurs d’y voir plus clair et répondre à la demande ».

Conditionner les subventions publiques Lutte ouvrière veut arrêter toutes subventions aux entreprises privées. Le NPA souhaite supprimer les aides aux entreprises qui licencient ou qui font des profits, pour les réaffecter au fonds régional d’investissement. Europe Ecologie souhaite concentrer les subventions sur les seules PME et TPE. Pour le FN, toute subvention, avance ou garantie de prêt fournie par la région doit être liée à une interdiction de délocaliser des emplois.S. H. et F. L.

Régionales : PS, Europe écologie et Front de gauche, l’équation du second tour

La Provence – 10/03/2010

Les équipes de Michel Vauzelle, Laurence Vichnievsky et Jean-Marc Coppola préparent déjà le second tour des élections régionales. Points de programme et places sur une éventuelle liste commune nourrissent les discussions.

Bien sûr, les candidats de gauche ne pensent qu’à batailler durant les derniers jours de campagne pour séduire les électeurs. Pourtant, les états-majors ont déjà pris des contacts en discutant alliances. Si à droite, tant Thierry Mariani (UMP) que Jean-Marie Le Pen (FN) ont déjà dit qu’ils ne changeraient pas leurs listes, à gauche, le socialiste Michel Vauzelle rêve de fonder à nouveau son alliance de l’olivier qui lui avait permis de conquérir la Région en 1998 et en 2004. Une coalition PS-PCF-Verts.

Au Front de gauche, on a toujours affirmé un ralliement « aux forces de gauche pour le second tour« , explique Pierre Dharréville, responsable du PCF des Bouches-du-Rhône. « Notre idée est de gouverner pour faire passer nos idées. »

De son côté, Europe écologie ne veut plus être « un simple appoint« , affirme Sébastien Barles, directeur de campagne de Laurence Vichnievsky. Il demande « un véritable partenariat. Nous avons quatre points clivants : Iter, l’abandon des projets routiers et autoroutiers hormis les contournements, mettre une question d’éco-conditionnalité à tous les projets et le développement du train. Des exigences fermes. » Mais ce mouvement laisse planer toutes les hypothèses pour le second tour, y compris de se maintenir, provoquant alors une quadrangulaire.

Quant à Patrick Mennucci, directeur de campagne du PS Michel Vauzelle, il a évoqué en réunion publique la possibilité d’une alliance avec Europe écologie tout en indiquant que son candidat n’abandonnerait pas « la L2, le tunnel de Toulon et les contournements routiers. Sur Iter, on avance, la Région mettra les 152M€ prévus, pas un euro de plus. Quant à l’A51, c’est à l’État de payer. » Dès dimanche soir, les états-majors se retrouveront pour discuter. Avec comme argument de poids le résultat des urnes.

Florent PROVANSAL

.

A lire également: « Iter: l’épine dans l’alliance PS/Europe Écologie? » sur le site de marsinfos

REGIONALES / HAUTES ALPES Le Front de gauche y croit

Le Dauphiné Libéré – 09/03/2010

.

Vincent OLLIVIER / Le Dauphine Libere / Photopqr . GAP ( hautes alpes) le 08 Mars 2010 . Le meeting du Front de Gauche avec le candidat aux elections regionales Jean Marc COPPOLA .

Jean-Marc Coppola, tête de liste régionale du Front de gauche, était hier à Gap. Après avoir rencontré dans l’après-midi des agriculteurs et des cheminots, il a tenu une réunion publique basée surtout sur l’échange, en fin d’après-midi, au CMCL. Devant une soixantaine de personnes, avec Catherine Guigli (PCF), tête de liste départementale, Luc Léandri, tête de liste du Parti de gauche et Jacques Lerichomme, tête de liste de la Gauche unitaire, Jean-Marc Coppola a insisté sur le fait qu’il « faut continuer à enfoncer le clou de l’existence du Front de gauche. Il faut qu’on marque la gauche dans la prochaine majorité ».

Pour le Front de gauche, « notre présence est indispensable pour que la gauche gère la région en rupture avec le libéralisme », insiste Jean-Marc Coppola.

« Un bilan où nous avons inscrit notre marque »

Le Front de gauche ne rejette pas le bilan de Michel Vauzelle. « Car c’est un bilan où nous avons inscrit notre marque. Ce ne serait pas le même si les communistes n’y avaient pas participé. Mais ce bilan aurait encore été différent si les communistes avaient été majoritaires », indique Catherine Guigli.

Avant de poursuivre : « Le Front de gauche doit être une alternative. Il a vocation à jouer un vrai rôle dans les exécutifs régionaux, mais aussi demain, en 2012. Dans cette optique, nous devons créer un vrai rapport de forces avec le PS et Europe écologie pour peser dans cette gauche-là. »

Des propositions « réalistes, concrètes et immédiates »

À quelques jours du premier tour, le front de gauche est fier de ses propositions. « Elles sont réalistes, concrètes, avec un effet immédiat, comme la gratuité des TER ».

Et il croit en lui : « On sent qu’il se passe quelque chose. Notre démarche est comprise. Nous sommes une nouvelle donne à gauche », indique Jacques Lerichomme. Avant de se féliciter sur « cette union qui plaît. Nous avons une ouverture qui fait que nous arrivons à nous entendre, même si l’on n’est pas du même parti ».

« Au niveau local, la liste s’est construite dans l’harmonie : ça s’est fait dans la concertation. Aucune force n’a essayé de s’imposer », renchérit Catherine Guigli.

Pour le second tour, ils sont unanimes aussi. « Nos voix s’additionneront à gauche. On ne laissera pas la Région à Mariani ».

Véronique OURY

Christian Estrosi : « La victoire est possible ! »

9 mars 2010 1 commentaire

Nice matin – 09/03/2010

« La victoire est possible ! » Comme Christian Estrosi, près de 1 500 personnes ont voulu, hier soir au palais de la Méditerranée à Nice, conjurer le sort ou plutôt les mauvais sondages qui donnent la liste d’union de la droite en échec en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur face à celle du président sortant le socialiste Michel Vauzelle.

.

Le meeting de Thierry Mariani, hier soir à Nice, s'est déroulé en présence d'une invitée de marque, la ministre de l'économie, Christine Lagarde. A ses côtés Christian Estrosi et Eric Ciotti, Gaston Franco, Dominique Estrosi-Sassone et Michèle Tabarot. Photo : Sébastien Nogier

« Non, cette élection n’est pas jouée », a insisté le député Eric Ciotti président du conseil général des A.-M.
Avec lui, l’ensemble ou presque des parlementaires UMP et Nouveau Centre azuréens était au côté de la tête de liste régionale Thierry Mariani (1) et des co-têtes de liste du 06 Gaston Franco et Dominique Estrosi-Sassone. Et pour donner un peu plus de poids à cet appel à la mobilisation le maire de Nice et ministre de l’Industrie avait invité, en cette journée de la femme, la ministre de l’économie Christine Lagarde. C’était Bercy décentralisé au bord de la baie des Anges.

.
« Ni vu, ni connu, je t’embrouille »

Résigné quant à la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour (2), Thierry Mariani n’en lançait pas moins un nouvel appel à ses électeurs en leur demandant de « voter avec (leurs) têtes plutôt qu’avec (leurs) tripes ». Et d’ajouter : « Chaque voix qui se portera sur la liste Le Pen est une voix qui aidera Vauzelle et sa majorité à rester. » Lire la suite…

« Je veux faire barrage à cette droite agressive »

La Marseillaise – 06/03/2010

.

Michel Vauzelle : « ce n’est pas évident de conserver cette région à gauche pour la troisième fois ». PHOTO MARIE-LAURE THOMAS

Michel Vauzelle : « ce n’est pas évident de conserver cette région à gauche pour la troisième fois ». PHOTO MARIE-LAURE THOMAS

MICHEL VAUZELLE. Candidat socialiste à sa succession, il évoque son bilan, son projet et sa volonté de rassembler la gauche au deuxième tour. Vous avez été maire d’Arles, ministre de la Justice, vous êtes député, vous présidez la région depuis 1998. Pourquoi une troisième candidature?
Après avoir effectué ces deux mandats, je me suis en effet posé la question d’une nouvelle candidature. Mais nous avons face à nous une droite extrême, agressive, dangereuse pour les institutions de la République, qui lamine les services publics et les acquis sociaux.
J’ai accepté d’être candidat pour faire barrage à cette droite, à Nicolas Sarkozy qui déclarait, il y a quelques mois, que notre région était la propriété de son camp. Depuis qu’il préside, peu à peu, le pouvoir est en train de passer des mains du peuple à celles des puissances d’argent.

Comment avez-vous perçu son aller-retour à Eurocoptère jeudi?
Cette visite en pleine campagne électorale avait aussi pour objet de donner un coup de main à Mariani. D’ailleurs, ce dernier ne l’a pas lâché d’une semelle.
Pour autant, j’ai été très surpris pas son discours sur l’industrie française. Il s’est présenté comme son sauveur. Mais quelle politique a-t-il mise en œuvre contre les délocalisations ? Chaque mois qui passe, la substance économique, industrielle du pays s’en va à l’étranger. Il ne fait rien pour s’y opposer.

Votre bilan est peu contesté par vos adversaires. De quoi êtes-vous le plus fier?
Je placerai au premier rang les trois milliards d’euros que nous avons investi en faveur des TER en dépit de l’attitude de la direction de la SNCF qui a supprimé des centaines de postes de cheminots. Il est indispensable qu’elle change d’attitude afin de permettre à nos efforts de se concrétiser pleinement. D’ailleurs, pendant ce prochain mandat, je poursuivrai dans cette même voie afin d’étendre la maillage en TER dans la région.
Ma seconde satisfaction tient à la politique conduite en faveur de la jeunesse. Nous avons poursuivi la construction et la rénovation des lycées, de grandes et belles qualités où les jeunes se sentent respectés. Nous avons également pris en compte les difficultés matérielles de nombreuses familles en prenant à notre charge les livres scolaires, les équipements des apprentis. Nous avons encore favoriser leur accès à la culture ou au sport.
Ma troisième satisfaction est plus immatérielle. Nous vivions dans une région qui n’avait pas conscience d’elle-même, de ses atouts. En multipliant les lieux de concertation, d’élaboration des politiques, nous avons travaillé à ce que les acteurs économiques, sociaux, culturels, sportifs… prennent conscience de leur communauté de destin. Aujourd’hui, je crois que nous avons atteint cet objectif.

La droite UMP soutient que la région est l’une des plus endettées de France. Que lui répondez-vous ?

Que c’est un mensonge électoral et qu’elle est très mal placée pour nous donner des leçons alors qu’elle soutient un gouvernement qui a aggravé comme jamais les déficits publics et la dette du pays.
La loi ne permet aux régions des déficits que sur les budgets d’investissement à la différence de l’Etat. Je puis vous assurer que notre capacité de remboursement est très grande. Bien meilleur que celle de grandes villes de la région dirigée par la droite.

Avant même la réforme en cours des collectivités locales, avez-vous ressenti que l’action de la région était freinée par la politique nationale?

Très souvent. Combien de fois avons-nous mis de l’argent sur la table pour faire avancer les dossiers sans que l’Etat ne réagisse. Cela a été vrai pour le tunnel de Tende, la L2 et bien d’autres. Je peux prendre encore l’exemple des subventions européennes où il a fallu que je me fâche avec le Préfet afin de récupérer les crédits de l’Europe.

Souhaitez-vous que la politique de la région agisse comme un contre-pouvoir aux orientations nationales ?

Je n’apprécie pas cette expression. Il n’y a pas de contre-pouvoir dans la République. Il n’existe qu’un pouvoir, celui de la Nation et de ses représentants.

Mais vous combattez les réformes des collectivités locales ?
Depuis les lois de décentralisation, les collectivités locales gèrent leurs propres affaires sans la cadre des lois de la République. Les projets prennent le contre-pied de cette logique. On va supprimer les conseils régionaux. On instaure des conseillers cantonaux dont on ne sait pas très bien ce qu’ils seront. On nous retire nos capacité de financement. On va instaurer des métropoles qui vont drainer les équipements vers Marseille et Nice pour prendre l’exemple de PACA. Que deviendront le Vaucluse, les territoires périphériques comme Arles, les départements alpins ?

Quelles sont les lignes forces de votre projet pour la prochaine mandature ?

En priorité, l’emploi. Nous entendons renforcer nos politiques. Ces dernières années, nous avons créé 36 000 emplois pour lutter contre la crise et aider les PME à hauteur de 750 millions d’euros.
Je me suis engagé pour la prochaine période de créer 10 000 emplois par an et de poursuivre l’effort en faveur des PME en danger. De même nous souhaitons développer les emplois aidés dans l’économie sociale et solidaire. Dans cette période de déshumanisation, ces emplois sont très précieux. Ils recréent de l’humanité, notamment à l’égard des personnes âgées.
Autres novations de cette prochaine mandature : la création d’un fonds régional d’investissement solidaire, la naissance des maisons régionales des services publics ou encore de maisons régionales de la santé, en particulier dans les lieux désertifiés.
Vous avez déjà évoqué votre attachement aux TER. Comment allez-vous réagir à l’entrée de la concurrence imposée par l’Europe ?
Je veux être franc. Si la SNCF continue à nous poser trop de problèmes, si elle persévère dans sa volonté de privilégier le TGV au détriment du rail régional, si on nous pousse à bout, nous réfléchirons à trouver des compagnies concurrentes qui assureront des trains à l’heure et respecteront les choix de l’autorité organisatrice qu’est la région.

A la différence de 1998 ou 2004, la gauche est représentée par plusieurs listes. Est-ce un handicap ou un atout qui permet à toutes les sensibilités progressistes de s’exprimer ?

J’étais et je reste partisan de l’union de la gauche dès le premier tour. Cette désunion peut favoriser l’abstention. Les gens ne comprennent pas cette division alors que nous avons gagné unis et que nous avons face à nous une droite extrême. Ils attendaient que comme en 1998 et 2004, la gauche soit mature et responsable en se rassemblant dès le premier tour.

Comment va se passer l’entre deux tours ?

Je souhaite l’union et le rassemblement, que le PC dépasse le score lui permettant de conserver sa place dans la région. Je formule le même souhait pour les écologistes.

Tous les sondages vous donnent gagnant. Est-ce la campagne la plus facile depuis 1998 ?

Certainement pas. Je la conduis avec beaucoup d’ardeur en en négligeant rien. Cette campagne est dure parce que l’adversaire est dur. Ce n’est pas évident de conserver cette région à gauche pour la troisième fois.

PROPOS RECUEILLIS CHRISTIAN DIGNE

Tchat Régionales : retrouvez les réponses de Catherine Levraud (MoDem)

La Provence – 05/03/2010

 

Catherine Levraud (MoDem) en tchat dans le cadre des Régionales. Photo Xavier Cherica

Les 14 et 21 mars, les Provençaux iront aux urnes pour les élections régionales. Tout au long de la campagne, nous recevrons en tchat les principaux candidats. Transports, crise économique, environnement, aménagement du territoire, enseignement, ils répondront à vos questions. Egalement au menu, la politique nationale menée par Nicolas Sarkozy, les alliances et les bagarres des partis politiques, etc.

Après Pierre Godard (NPA), Patrice Miran (AEI), Isabelle Bonnet (LO), Jacques Bompard (LdS), Thierry Mariani (UMP), Michel Vauzelle (PS), Jean-Marc Coppola (FdG), Jean-Marie Le Pen (FN) et Laurence Vichnievsky (Europe Ecologie), LaProvence.com accueille Catherine Levraud (MoDem) ce vendredi de 11h15 à 12h15.

 

laprovence.com Bonjour à tous, dans quelques instants le début de notre tchat avec Catherine Levraud.
Catherine Levraud Bonjour, je suis ravie d’être avec vous et je suis très intéressée par vos questions et contributions.

AnakinSkywalker Vous êtes la seule candidate aux régionales que je ne connais pas. Qui êtes-vous, Catherine Levreaux, une petite nouvelle de la politique ?
Catherine Levraud Je suis élue depuis 1995 dans ma ville d’Arles, et je suis élue conseillère régionale depuis 2004. J’ai été présidente du groupe des Verts à la Région de 2005 à 2007. Je suis médecin gériatre pour le service public à l’hôpital d’Arles. Je m’occupe particulièrement de dossier locaux en tant que première vice-présidente du Parc naturel régional des Alpilles et membre du bureau du Parc naturel régional de Camargue. Je suis donc surtout connue dans ce secteur où je travaille d’arrache-pied.

galak75 Bonjour. Lors d’un tchat, M. Miran (AEI) a reconnu que des discussions avait eu lieu avec le MoDem pour une liste commune, mais elles ont échoué semble-t-il à cause des calculs de M. Bennahmias. N’est-ce pas dommage de voir des gens plutôt proches (il y a beaucoup d’anciens UDF chez Génération écologie qui est un des piliers de l’AEI) finir par se présenter chacun de son côté ? Bon courage. Lire la suite…

Michel Vauzelle tient la corde

Sud Ouest – 04/03/2010

.

Michel Vauzelle, un sortant conforté par les sondages. (photo afp)

Michel Vauzelle, un sortant conforté par les sondages. (photo afp)

PACA. Menée par un dur de l’UMP, Thierry Mariani, la liste de droite craint une nouvelle triangulaire avec Jean-Marie Le Pen. Une situation qui ouvrirait un boulevard au président socialiste sortant, Michel Vauzelle

Ce devrait être son dernier combat électoral. À 81 ans, Jean-Marie Le Pen n’a aucune chance de le gagner. Il ne sera pas président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur au soir du 21 mars. Mais, sur ces terres où le FN a réalisé ses scores les plus spectaculaires, il est bien possible que son patron fasse une dernière victime : Thierry Mariani, le chef de file de l’UMP en Paca.

L’un après l’autre, les sondages accordent à la liste Le Pen un confortable score à deux chiffres au premier tour. En conséquence, une triangulaire au parfum mortifère se profile pour Mariani au deuxième tour. En 2004, dans des conditions similaires, son prédécesseur, Renaud Muselier, s’était cassé les dents sur les 21 % du frontiste Guy Macary et n’avait pu empêcher le socialiste Michel Vauzelle de rempiler pour six années de mandat.

Accrocheur, dynamique, héraut d’une droite décomplexée qui ratisse large sur les thèmes de l’immigration et de l’insécurité, Thierry Mariani balaie ce scénario défaitiste. « On me donne battu mais le deuxième tour sera une autre élection. L’enjeu, c’est de virer en tête au premier tour et d’avoir une dizaine de points d’avance sur le FN. Alors, tout sera possible », assure-t-il derrière le bureau de sa permanence de député à Orange, dans la circonscription qu’il détient depuis 1993.

L’homme enchaîne sans relâche les rendez-vous électoraux. Le soir même, il tient meeting dans la salle Alphonse-Daudet de la cité vauclusienne. Devant 200 militants acquis à sa cause, Mariani fustige l’« immobilisme » régional alimenté par les désaccords PS-Verts. Lire la suite…