Coppola veut muscler la gauche
politique Portrait de la tête de liste du Front de gauche
20 Minutes présente les têtes de liste pour les élections régionales. Aujourd’hui, Jean-Marc Coppola, qui mène le Front de gauche
Profil Jean-Marc Coppola, 50 ans, rentre au PCF en 1984, deux ans après avoir rejoint la CGT-cheminots. En 1996, il devient secrétaire départemental du PCF jusqu’en 2008. Depuis 1998, il a été vice-président du conseil régional à la Jeunesse puis au Tourisme. Il est par ailleurs conseiller municipal à Marseille depuis 2008.
Score aux régionales de 2004 Le PCF avait fait le choix de rejoindre dès le premier tour la liste de Michel Vauzelle qui avait obtenu 35,01 % des suffrages (633 341 voix). Il est aujourd’hui partie prenante du Front de gauche qui rassemble notamment le parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon.
Diagnostic régional En poste depuis 1998 au conseil régional, Jean-Marc Coppola tire un bilan positif de l’action menée par la coalition de gauche. « Je suis fier de ce bilan, marqué de notre empreinte », indique-t-il. Alors que la politique régionale en matière de transports est montrée du doigt par l’opposition, l’élu communiste réfute l’attaque : « Nous sommes passés de 250 TER à 721 TER en circulation chaque jour », se félicite-t-il. Son satisfecit admet un bémol. « Un des axes de la mandature a été la lutte contre les inégalités. Tout cela ne dépend pas de nous, mais c’est vrai qu’elles ont cru », déplore-t-il. « La gauche est trop molle », estime Jean-Marc Coppola, qui justifie là le choix de faire cavalier seul au premier tour.
Prescriptions Le Front de gauche souhaite la création « d’une maison publique de l’eau » qui aiderait les collectivités à passer d’une gestion privée de l’eau à une gestion publique. Il est favorable à la création « d’un syndicat mixte régional des transports ». Il souhaite aussi la gratuité des TER. Celle-ci coûterait « 80 millions d’euros que les promoteurs immobiliers, les entreprises et les centres commerciaux pourraient prendre en charge », à travers une « contribution transports qui existe déjà, au passage, en Ile-de-France », souligne Jean-Marc Coppola. Au chapitre économique, il propose un « fonds régional d’investissement », qui permettrait de bonifier les prêts bancaires accordés aux entreprises, sous forme d’avances remboursables.
Sa devise « Mettre l’humain au cœur des choix politiques. »