Archive

Archive for the ‘miran/aei’ Category

Résultats Hautes-Alpes

France 3 – 14/03/2010

.

Les résultats des élections régionales 2010 pour le département des Hautes-Alpes

  • Résultats 1er tour
Nom Tête de liste %
obtenu
Nb de voix
Joël Giraud PS Liste Michel Vauzelle Joël Giraud 31.65% 15826
Chantal Eymeoud UMP Liste Thierry Mariani Chantal Eymeoud 25.21% 12607
Marie Tarbouriech EECO Liste Laurence Vichnievsky Marie Tarbouriech 14.44% 7221
Jean-Louis Faudi FN Liste Jean-Marie Le Pen Jean-Louis Faudi 12.44% 6219

Lire la suite…

Résultats Alpes-de-Haute-Provence

France 3 – 14/03/2010

.

Les résultats des élections régionales 2010 pour le département des Alpes-de-Haute-Provence

  • Résultats 1er tour
    Nom Tête de liste %
obtenu
Nb de voix  
Christophe Castaner PS Liste Michel Vauzelle Christophe Castaner 31.55% 18965  
Eliane Barreille UMP Liste Thierry Mariani Eliane Barreille 22.60% 13588  
Jean-Marie Berkhoff FN Liste Jean-Marie Le Pen Jean-Marie Berkhoff 15.13% 9098  
Gérard De Meester EECO Liste Laurence Vichnievsky Gérard De Meester 13.07% 7856 Lire la suite…

Sondages Régionales Paca 2010

Sondage sortie des urnes France Télévision TNS SOFRES

France 3 – 14/03/2010

.

.

Le PS arriverait en tête en Paca, Le Pen à 20%

Le Monde – 14/03/2010

.

PARIS (Reuters) – Le Parti socialiste est arrivé en tête du premier tour des élections régionales dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), dimanche, devant l’UMP et le Front national, selon des estimations d’OpinionWay Fiducial.

Le socialiste Michel Vauzelle obtiendrait 28,4% des suffrages, l’UMP Thierry Mariani 24,8% et Jean-Marie Le Pen, président du FN, 20,8%, ce qui permet facilement au parti d’extrême droite de se maintenir au second tour.

La candidate d’Europe Ecologie, Laurence Vichnievsky obtiendrait 11,2%.

Gérard Bon, édité par Gilles Trequesser

Tchat : quel scénario pour les régionales ?

La Provence – 12/03/2010

A deux jours du premier tour, LaProvence.com invite donc Daniel van Eeuwen, professeur à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, à répondre à vos questions sur ces élections, vendredi 12 mars de 15h30 à 16h30. Comme il l’avait fait en décembre dernier, en tout début de campagne.

Analyse des sondages, impact de l’abstention, retour sur la campagne et le programme de chacun, réserves de voix ou encore hypothèses d’alliances au second tour… Rien ne sera éludé.

laprovence.comBonjour à tous,
ce tchat avec Daniel van Eeuwen va pouvoir commencer.

Daniel van Eeuwen Bonjour, je suis heureux de vous retrouver ou de découvrir certains d’entre vous pour un nouveau dialogue.

polokiebobonjour,
en tant normal, si un grand patron d’entreprise avait les mêmes résultats que M.Vauzelle après un mandat de 6 ans, il ne serait pas reconduit dans ses fonctions.
Pourquoi n’en est-il pas de même en politique. Le bilan de M.Vauzelle n’est vraiment pas bon. il devrait être sanctionné dans les urnes.
Pourquoi fait-on de ce scrutin un enjeu national ? Ce n’est pas les présidentiels !

Daniel van Eeuwen Il appartient aux candidats et notamment aux adversaires de monsieur Vauzelle d’évaluer son bilan et ce sera bien évidemment l’un des éléments du vote de dimanche.
Ce scrutin est en effet pour partie un scrutin national car l’élection se situe au milieu du mandat présidentiel et c’est donc généralement une occasion que saisissent les électeurs pour envoyer un message aux gouvernants. Le plus souvent, il s’agit davantage d’exprimer un mécontentement qu’une approbation. Ce ne sont donc pas les élections présidentielles mais elles offrent une opportunité unique jusqu’en 2012 de se prononcer sur l’action du chef de l’Etat.

martine56Bonjour,
Pensez-vous que le score du Front National sera plus élevé que prévu (donc plus d’élus) ? Ce parti est-il en train de remonter à la surface ? Merci. Lire la suite…

Veillée d’armes (20 minutes) et début de débat (Var matin)

Veillée d’armes pour les listes

20 minutes – 12/03/2010

.

politique La campagne officielle pour les régionales prend fin ce soir

Dix listes sont en lice en Provence-Alpes-Côte d'Azur pour le premier tour./ S. PAGANO / REPORTAGES / 20 MINUTES

Encore trois jours de suspense. Après six semaines de campagne, les dix listes en lice aux régionales de Paca s’apprêtent à être départagées dimanche, dans un premier tour qui, pour beaucoup, s’apparente à un quitte ou double. Pour Michel Vauzelle (PS) et Thierry Mariani (UMP), peu de surprise : sauf tremblement de terre, façon 21 avril 2002, tous deux sont sûrs d’être au second tour. Leur seul enjeu consiste à rassembler au-délà de leur camp, dès dimanche.Le FN lorgne son ancien bastion
Juste derrière, selon les sondages, Europe Ecologie pourrait jouer les trouble-fête. Laurence Vichnievsky est bien décidée à ne plus « jouer les supplétifs » du PS, et verdir le programme du candidat socialiste pour une alliance au second tour. De l’autre côté de l’échiquier, Jean-Marie Le Pen veut rebondir dans son ancien bastion, qui l’avait placé en tête à la présidentielle de 2002 avant de lui préférer Nicolas Sarkozy. Au centre et à l’extrème gauche, la lutte consiste à dépasser les 5 % nécessaires pour fusionner. Parti sans le PS, après douze ans de cogestion de la région, le PCF devrait jouer dimanche à « ça passe ou ça casse ». Pour ses premières régionales, le MoDem risque gros lui aussi, après son échec aux européennes. LO, le NPA et la Ligue du Sud espèrent créer la surprise en dépassant les 5 %. Tous partis confondus, les regards devraient aussi se tourner vers les abstentionnistes : aux régionales de 2004, 36 % des électeurs n’avaient pas voté. Quant aux indécis, selon les sondages, ils étaient encore 20 % la semaine dernière.

Frédéric Legrand Lire la suite…

Cinq idées pour relancer la machine, la rénover et la renforcer

20 minutes – 11/03/2010

.

Depuis la fin de 2009, le chômage a franchi en Paca la barre des 10 % d'actifs.

Depuis la fin de 2009, le chômage a franchi en Paca la barre des 10 % d'actifs./ S. PAGANO / REPORTAGES / 20 MINUTES

Une enveloppe de 1,9 milliard d’euros, dont 680 millions d’investissements : le budget du conseil régional Paca n’est pas négligeable, mais reste cependant inférieur à celui de nombreuses collectivités locales, comme le conseil général des Bouches-du-Rhône (2,2 milliards dont 550 millions d’investissements). Revue de détail des propositions pour faire fructifier ces fonds.

Favoriser les circuits courts et l’emploi local A gauche comme au centre (MoDem, Europe Ecologie, Alliance écologiste, Front de gauche), on mise sur les emplois de proximité et/ou l’économie verte et sociale, dont les activités sont directement liées au territoire, donc non délocalisables. Selon Europe Ecologie, l’économie verte (énergies renouvelables, économies d’énergie, agriculture raisonnée…) pourrait représenter 40 000 emplois en Paca. Pour encourager la consommation locale, le Front de gauche et le FN prônent eux la création d’un label Provence. La Ligue du Sud prône carrément une détaxe progressive sur les produits et les embauches, selon un critère de proximité géographique. L’Alliance écologiste indépendante mise sur la modification des droits de douane pour favoriser le retour en Paca des activités industrielles.

Faciliter la création d’emplois, empêcher leur destruction Avec 600 millions d’euros d’investissements, le PS se dit sûr de pouvoir financer « 10 000 emplois par an ». L’UMP prône de son côté un « plan de relance régional », avec la création de « Maisons de l’économie » dans chaque département, pour coordonner l’action des acteurs, et de développer avec eux un « plan de formation aux métiers de demain ». Le MoDem veut de son côté créer une « assurance nouvel emploi » pour rembourser les charges patronales à toute PME qui aurait embauché un salarié en CDI, en cas de résultats d’exploitation négatifs. Le FN propose de mettre en place un « viager économique » pour les PME, TPE, artisans et commerçants, cautionné par la région auprès des organismes prêteurs. Ainsi qu’une priorité aux PME régionales pour les marchés publics inférieurs à 20 000 €. Lutte ouvrière souhaite pour sa part imposer purement et simplement l’interdiction de tous les licenciements.

Développer un fonds d’investissements régional C’est l’idée post-crise. Six partis sur les dix en lice en Paca proposent, d’une manière ou d’une autre, que la région cofinance un fonds d’investissements. Le Front de gauche, suivi par le PS et l’UMP, suggère de l’ouvrir à des contributions de citoyens pour des placements dans des entreprises éthiques ou pour favoriser la reprise par les salariés de sociétés en difficulté. Europe Ecologie promet un barème : 1 € de fonds publics pour 1 € investi par les salariés. Pour le NPA, le fonds doit surtout venir en aide aux sites fermés ou démantelés, en parallèle avec un fonds de solidarité pour couvrir les pertes liées aux grèves.

Aider les salariés à se loger Dès les dernières municipales, les organisations patronales avaient mis en avant ce thème comme un enjeu crucial en Paca. Le NPA veut imposer une priorité de construction pour les logements sociaux, dans les plans de rénovation urbaine. L’UMP propose de créer un observatoire régional du logement « pour permettre aux décideurs d’y voir plus clair et répondre à la demande ».

Conditionner les subventions publiques Lutte ouvrière veut arrêter toutes subventions aux entreprises privées. Le NPA souhaite supprimer les aides aux entreprises qui licencient ou qui font des profits, pour les réaffecter au fonds régional d’investissement. Europe Ecologie souhaite concentrer les subventions sur les seules PME et TPE. Pour le FN, toute subvention, avance ou garantie de prêt fournie par la région doit être liée à une interdiction de délocaliser des emplois.S. H. et F. L.

Les grands enjeux régionaux (2/5): l’emploi et la formation professionnelle

fini-parti – 10/03/2010

.

Deuxième volet de la série consacrée aux grands enjeux des élections régionales. Après l’aménagement du territoire, les questions d’emploi et de formation professionnelle. Dans une région qui a semble-t-il plutôt bien résisté à la crise mais où le chômage se situe cependant au-dessus de la barre des 10%, la droite dénonce un refus systématique de la majorité sortante à « accompagner l’effort national ». Etat des lieux…

La polémique est née de déclarations de Laurent Wauquier, secrétaire d’Etat à l’emploi, qui a expliqué mercredi 3 mars que les régions socialistes n’avaient pas rempli leurs objectifs en matière de création d’emplois, d’apprentissage et de formation professionnelle.

Citant tout spécialement l’Ile-de-France et la région Paca, il avait notamment déclaré:

On se retrouve avec des régions qui ont à peine atteint un tiers des objectifs fixés il y a six ans. »

La réplique du président sortant PS ne s’est pas faite attendre et Michel Vauzelle avait alors rappelé quelques données chiffrées, notamment en ce qui concerne l’apprentissage et la formation professionnelle:

L’Etat verse une dotation annuelle de 12,5 millions d’euros destinée au fonctionnement des centres de formation d’apprentis (…) Pour notre part nous consacrons 80 millions d’euros chaque année au financement de l’apprentissage auxquels s’ajoutent 50 millions pour les primes versées aux employeurs d’apprentis. Ainsi, pour 1 euro donné par l’Etat, c’est 10 euros que la Région investit. »

Lisez la suite sur le  site fini-parti

Régionales : dernière ligne droite pour tous les candidats

La Provence – 10/03/2010

.

A quatre jours du scrutin, le film d’une journée de campagne en accéléré

.

 

En tournée, Francis Lalanne (photo de droite) a fait un passage par Marseille. Photo La Provence

8 heures, Isabelle Bonnet (Lutte Ouvrière) en grève. Professeur de biotechnologie au lycée professionnel Camille Jullian, à Marseille, Isabelle Bonnet s’est mise en grève, comme 70% du personnel de son établissement. « Nous luttons contre la réforme des lycées professionnels qui nous fait perdre des postes et des moyens », explique la tête de liste Lutte Ouvrière, syndiquée à la CGT. En fin de journée, elle part distribuer des tracts sur la Canebière.

9 heures, Jean-Marc Coppola (Front de Gauche) au marché d’Istres. Avec les passants, les tracts s’échangent et parfois la discussion s’engage. Exercice qu’affectionne Jean-Marc Coppola, tête de liste du Front de gauche. « L’Europe nous prive de subventions, que peut faire la Région ? » interroge un agriculteur. « Elles peuvent investir dans la création de coopératives permettant la vente directe au consommateur, par exemple. « Reste à discuter crise, pouvoir d’achat ou services publics…

11h30. Catherine Levraud (MoDem), chez les commerçants. Parka grise, écharpe orange, Catherine Levraud, tête de liste MoDem, entame la tournée des commerces du Bd Chave à Marseille. « Les travaux du tramway nous ont fait beaucoup de mal » explique une boulangère. Dehors, une femme s’approche de la candidate. « J’ai envie de vous serrer la main, je vous trouve jolie ». Quand la petite équipe entre chez le charcutier Valange, c’est un peu la fête. On débouche une bonne bouteille et on s’attaque à la charcuterie.

12 heures, Laurence Vichnievsky (Europe Ecologie) sur le marché d’Aix. Des magistrats interpellent leur consoeur candidate, pour savoir si elle se joindra à leur manifestation. « Je suis en campagne, je ne mélange pas tout, mais j’ai une pensée pour l’institution« . Des sourires convaincus aux passants qui reconnaissent enfin celle qui grimpe dans les sondages. On lui fait cependant remarquer gentiment qu’elle « n’a pas l’accent« .

Midi, Thierry Mariani (UMP) inaugure un jeu de boules. Au micro, Bruno Gilles, sénateur-maire UMP des 4e et 5e arr., met les choses au clair. « Thierry Mariani ne prendra pas la parole parce qu’il est en campagne. Mais on peut l’applaudir. » Aux Chartreux, où les candidats inaugurent un terrain de boules, 150 personnes se prêtent au jeu. La tête de liste UMP grimace. « Je me suis foulé la cheville lundi soir, glisse Thierry Mariani. Je devrais rester alité quatre jours, mais j’irai jusqu’au bout. A fond. »

16 heures, Michel Vauzelle (PS), dans une cité. Il n’y a pas foule au centre social d’Air Bel. Dans cette cité marseillaise de 7000 habitants, en majorité des musulmans pratiquants, la question de la religion s’impose immédiatement. Michel Vauzelle, candidat PS, détaille les valeurs de la République et celles de l’islam. Avant de cheminer vers la salle de boxe du quartier. Un ring où sa colistière Myriam Lamare se sent comme chez elle. Ensuite, direction Arles.

18h30, Francis Lalanne (AEI) à la Rouvière. De passage à Marseille où il va soutenir ses amis de l’Alliance Ecologiste indépendante en campagne, Francis Lalanne fait un crochet par l’USC La Rouvière. Un lieu important pour lui : c’est ici qu’Irène Lamberton, son ancienne prof de théâtre, lui a donné le déclic pour son métier. « L’art est peu comme l’air de l’esprit » dit le chanteur. Photo de famille.

19 heures, le NPA prépare son meeting. Une matinée au Samu Social, où il travaille, un après-midi penché sur le discours du soir. Tête de liste NPA, Pierre Godard s’est offert une double journée. « J’ai travaillé pendant que les copains s’occupaient des tracts. Puis j’ai préparé le meeting. » A 20 heures au Château des fleurs à Marseille, le parti d’Olivier Besancenot reçoit ses militants. Et des salariés en lutte. « On met les bouchées doubles pour mobiliser notre électorat qui se décidera au dernier moment. »

A.D, Ph.F, M.L. et F.T. 

Dossier Les Echos du 09 mars 2010 : L’audit des Régions

Sondages 10 mars 2010: TNS/SOFRES (ensemble PACA) et IFOP (Alpes-Maritimes et Var) : 7 articles

M. Vauzelle conforte sa position de favori en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Le Monde – 10/03/2010

.

Quel que soit le scénario, triangulaire avec la droite et le Front national, ou – plus hypothétiquement – duel avec la seule droite, la gauche sortirait victorieuse du second tour de l’élection régionale du 21 mars en Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). C’est ce qu’indique un sondage TNS-Sofres/Logica réalisé pour Le Monde, France 2, France 3 et France Inter, du 6 au 8 mars sur un échantillon de 700 personnes selon la méthode des quotas.

Le président (PS) sortant, Michel Vauzelle, qui sollicite un troisième mandat, conforte même sa position par rapport à un premier sondage effectué les 8 et 9 février.

En cas de duel avec le député (UMP) du Vaucluse Thierry Mariani, qui conduit la liste de la majorité présidentielle (UMP, Nouveau Centre, MPF, CPNT), M. Vauzelle recueillerait 55 % des suffrages, contre 45 % à son adversaire. En février, l’enquête le créditait de 53 % des voix, contre 47 % pour M. Mariani.

Dans l’hypothèse où le FN, conduit par Jean-Marie Le Pen, tête de liste régionale en PACA, se maintiendrait au second tour, M. Vauzelle serait encore gagnant avec 51 % des voix, contre 36 % à M. Mariani et 13 % à M. Le Pen. En février, ils étaient crédités de, respectivement, 49 % des intentions de vote, 37 % et 14 %.

D’après le sondage, c’est l’hypothèse de la triangulaire qui devrait prévaloir. Le FN reste en effet crédité de 13 % des intentions de vote au premier tour en PACA, comme lors du sondage réalisé en février. Le seuil pour se maintenir au second tour est de 10 %.

Lors du premier tour des élections régionales de 2004, le FN avait recueilli 22,9 % des voix dans la région – M. Le Pen n’était pas candidat.

A gauche, les intentions de vote pour le premier tour évoluent légèrement. Tout d’abord, M. Vauzelle lâche du terrain : sa liste perd 3 points, à 27 %.

C’est la liste Front de gauche qui semble d’abord en « profiter », gagnant 2 points (6%, contre 4 % lors du sondage réalisé en février), alors que celle d’Europe écologie, menée par Laurence Vichnievsky, gagne 1 point (14%, contre 13 % en février).

La liste de la majorité présidentielle reste stable à 29 % des intentions de vote.

Cliquez sur l’image pour télécharger les résultats complets du sondage TNS/SOFRES

.

Lire la suite…

Régionales : Le TER, un enjeu de taille

La Provence – 08/03/2010

Plusieurs milliers de Trains express sont annulés chaque année. Photo Franck Pennnat

On estime que 100 000 personnes empruntent tous les jours l’un des 700 trains en circulation

La plupart des candidats n’ont pas échappé au voyage. Presque devenu un rituel en ces temps de campagne. Jean-Marc Coppola, tête de liste du Front de gauche en région, a été l’un des premiers à effectuer un trajet dans un train express régional (TER), au départ de Marseille, pour sensibiliser les passagers à un thème fort de campagne. Pas des moindres en l’occurrence. Il s’agit ni plus ni moins, pour son parti, que de proposer la gratuité des transports à l’avenir. « Une mesure sociale et écologique, qui n’a rien de démagogique », répétait-il encore mardi lors d’une réunion devant les cheminots à Marseille. Le défi est de taille.

On estime que 100000 personnes empruntent tous les jours l’un des 700 trains en circulation en région sur les 1000 km de voies existant en Paca. Problème: le manque criant de fiabilité de cet équipement et les retards systématiques constatés sur les lignes. Michel Vauzelle, candidat PS à sa propre succession, est le premier à déplorer ces dysfonctionnements récurrents. Le président de l’exécutif est conscient de la nature de l’enjeu. Et n’arrête pas de dénoncer le « manque de moyens en personnel » mis à disposition.

Il déplore une politique de la SNCF calquée, selon lui, sur un modèle national qui « ne remplit pas ses engagements » et fondée sur un manque criant d’effectifs. Dans un tract distribué à plusieurs milliers d’exemplaires, Michel Vauzelle reproche pêle-mêle à la société nationale « de ne pas avoir affectéles mêmes moyensqu’aux TGV, de ne pas respecter ses engagements de qualité de service et de ne pas avoir investi les bénéfices ». Il faut dire que le Conseil régional a consacré l’an dernier 390 millions d’euros en dépenses de fonctionnement, sur un budget total de 1,8 milliard.

À l’UMP, Thierry Mariani, son principal rival dans cette campagne, critique lui aussi les manquements répétés, les défaillances quasi systématiques des trains. Et s’indigne fermement de la « galère » infligée à tous les utilisateurs des TER, de nature à dissuader les voyageurs les plus téméraires.
 
La droite appelle à la création d’une autorité régionale des transports, copiée sur celle de la région parisienne, qui viendrait réguler l’ensemble du système. Idée à laquelle souscrit la candidate du MoDem, Catherine Levraud. Qui évoque également la nécessité, entre régions, de se rapprocher pour établir un schéma d’ensemble cohérent en matière de transports.

Les Verts souscrivent eux aussi à la même démarche. En insistant sur l’idée de mettre en place une tarification unique. À l’Alliance écologiste indépendante, on propose la création d’un syndicat mixte des transports ayant « vocation à rassembler tous les acteurs institutionnels ». Autant de positions et de propositions qui pourraient trouver des axes évidents de convergence après la campagne. Pour que les usagers puissent en tirer un maximum de bénéfices.

Philippe FANER 

JOURNÉE DE LA FEMME & REGIONALES 2010 (3 articles)

La parité tarde à monter les échelons

20 minutes – 08/03/2010

Trois femmes sont têtes de liste pour les élections régionales de dimanche prochain.

Trois femmes sont têtes de liste pour les élections régionales de dimanche prochain./ S. PAGANO / REPORTAGES / 20 MINUTES

Politique – Sur quatorze vice-présidence en Paca, trois sont occupées par des femmes

Candidates sûrement, dirigeantes pas encore. La loi sur la parité a amené plus de femmes à être élues au conseil régional de Paca, sans qu’elles aient une forte représentation dans les différentes fonctions exécutives. Pour le scrutin du 14 mars, les dix listes en lice sont légalement dans les clous : toutes alternent systématiquement hommes et femmes sur leurs six listes départementales respectives.

Le PS mal placé
Tout se corse en ce qui concerne les têtes de liste. Au plan régional, seuls trois partis (Lutte ouvrière, Europe Ecologie et MoDem) ont choisi des femmes comme chefs de file. La situation est plus contrastée au plan départemental : l’Alliance écologiste indépendante s’affiche comme la plus féministe avec quatre femmes têtes de liste, talonnée par Lutte ouvrière, le NPA et le MoDem (trois femmes). Plus modestes, l’UMP, Europe Ecologie et le Front de gauche affichent deux femmes comme chefs de file dans le département. Lanternes rouges ex æquo : la Ligue du Sud, le FN et… le Parti socialiste, avec aucune femme en tête de liste.
Dans l’assemblée sortante, les femmes sont plutôt bien représentées : en 2004, chaque groupe politique comptait entre 45 % et 58 % d’élues. Les Verts sont en tête avec 7 femmes sur 12 élus, le groupe PS, PR et apparentés ferme la marche avec 19 femmes sur 42 sièges. Tout se complique quand on observe la liste des vice-présidents : sur 14 postes à la région (sans le président lui-même), les femmes ne sont que trois dans l’exécutif sortant. Environnement, agriculture et pêche, jeunesse, association et action éducative : leurs fonctions sont loin d’être anodines. Mais elles restent encore très limitées.

Frédéric Legrand Lire la suite…

Dossier L’Express du 3 mars 2010 : La campagne électorale en PACA (5 articles)

Vauzelle, le faux tranquille

L’Express – 03 mars 2010

.

Le président socialiste de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Michel Vauzelle, candidat à sa propre succession aux élections régionales de mars prochain.

AFP PHOTO MICHEL GANGNE Le président socialiste de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Michel Vauzelle, candidat à sa propre succession aux élections régionales de mars prochain.

Entouré de ses fidèles et de quelques nouveaux venus, l’élu arlésien sollicite un troisième mandat à la tête de la région. Malgré les affaires, il invoque la « morale républicaine » contre Sarkozy et la « droite dure ».

Dans son bureau lambrissé, entouré de ses tableaux et statues fétiches – « Je suis romain, vénitien, napolitain, grec, de culture jésuite, épris d’art religieux et d’émotion esthétique » – Michel Vauzelle s’accorde une pause. L’occasion d’évoquer Arles, où il a pris pied en 1976, avec son épouse et ses trois enfants alors petits, aujourd’hui grands, très présents à ses côtés, mais sans appétence aucune pour l’engagement politique. C’est dans la cité camarguaise qu’il a été élu la première fois, conseiller municipal (de 1977 à 2001). Il en a même été le premier magistrat au milieu des années 1990. Il en est devenu aujourd’hui le député.

De sa jeunesse, le natif de Montélimar retient sa scolarité chez les jésuites de Saint-Joseph, à Lyon, et l’espoir, comblé, de ses parents d’avoir un fils médecin et l’autre avocat – un barreau qu’il fréquentera fort peu, taraudé très tôt, lui, par les démons de la politique. Installé à la tête de la région depuis 1998, Michel Vauzelle sollicite aujourd’hui un troisième mandat. Il s’en va battre la campagne en toute confiance, satisfait de son bilan, sûr de la justesse de son combat et de ses valeurs. « Celles que m’ont inculquées mon père, ouvrier à 14 ans, et ma mère, fille de paysans, à savoir le respect de la personne humaine, la révolte contre l’injustice sociale et l’attachement à la culture républicaine française. Or je me retrouve face à Mariani, qui incarne une droite très dure, qui ne protège pas du tout la souveraineté du peuple contre les puissances mondiales de l’argent dans un pays qui se vide de son activité politique », s’insurge l’ancien garde des Sceaux. Et de s’en prendre à Sarko, l’ennemi n° 1 de sa campagne : « Il a veillé à siphonner les voix du FN et récupéré sa clientèle au travers d’une politique nationaliste et xénophobe. Seulement, aujourd’hui, son discours ne fonctionne plus et les électeurs regardent de nouveau en direction de Le Pen. » Il est vrai que Nicolas Sarkozy est allé jusqu’à lancer lui-même la campagne des régionales en Paca, il y a plus d’un an, avec Hubert Falco. « Un adversaire que j’aurais préféré, confie le candidat socialiste. Il aurait maintenu la campagne à un niveau moral et permis l’élévation de la pensée politique. » De quoi faire rosir le maire de Toulon…

Toujours très classique, ce jour-là, en pantalons de flanelle grise et blazer de velours noir, le président sortant est sur le point de présenter un colistier inattendu en la personne d’Avi Assouly, journaliste sportif, sexagénaire, exubérant et très populaire dans le landernau des supporters de l’OM. « Ce n’est pas un coup médiatique, assure-t-il, mais quand une société menace de se disloquer, le sport joue le rôle de rassembleur intergénérationnel. L’une des dernières manières de faire passer les valeurs. » Encore elles… On apprendra plus tard que la boxeuse Myriam Lamare rejoint, elle aussi, la très people Vauzelle team.

Réconciliation avec Patrick Mennucci

Autour du président du conseil régional, la garde rapprochée, fidèle, veille dans l’ombre. Homme de la première heure, Bernard Morel n’a jamais quitté le coeur du dispositif. Gravitent également dans le premier cercle Frédéric Rosmini, ex-député européen PS, l’universitaire Philippe Langevin, son ancien « dir’ com » Bruno James et Guillaume Thiriot, le directeur de cabinet. « Peu de politiciens pur jus, plutôt d’anciens compagnons, des administratifs fidèles », précise un élu socialiste. Lire la suite…

Des écolos « canal historique »

La Marseillaise – 02/03/2010

.

AEI. P. Miran et F. Gamerre veulent une écologie indépendante.

France Gamerre et Patrice Miran. Photo ML THOMAS

« Nous ne sommes pas comme les gens qui ont débarqués au fur et à mesure des scores écolos qui ont monté ».
Le ton est donné. Patrice Miran, tête de liste de l’Alliance Écologiste Indépendante (AEI) en PACA, n’entend pas être confondu avec Europe Écologie, mouvement qu’il accuse de « cambrioler » la maison écologiste. France Gamerre, figure de Génération Écologie et tête de liste dans les Bouches-du-Rhône, y voit quant à elle « un prolongement de la tradition sectaire des Verts ».
Trêve de polémique. Ils sont là pour exposer leur programme. Leur credo ? L’anticipation en matière d’aménagement du territoire. Pour eux le principal défi à relever est celui posé par la concentration démographique croissante sur le littoral méditerranéen. Le traitement des déchets, l’autonomie alimentaire et énergétique de la région, le développement du transport ferroviaire nécessitent pour eux des projets structurels sur 20 ans. Pour accompagner l’ouverture à la concurrence des TER en 2016 ils proposent de rédiger un cahier des charges exigeant et de nouer des partenariats publics-privés pour ouvrir de nouvelles lignes régionales. Opposés à la LGV faite pour des « turbo cadres habitués des avions » les écologistes indépendants veulent aussi développer des « TER des mers ».
France Gamerre, particulièrement attentives aux questions maritimes propose la création d’un parc régional des calanques associant les populations et d’un lycée consacré aux métiers de la mer comme il en existe dans d’autres région. Dernière proposition-phare : la mise en place d’une agence de la biodiversité et de la protection animale pour mener des programmes concertés et créateurs d’emploi. Exemple donné avec fierté par France Gamerre : les récifs artificiels placés dans la rade de Marseille.
Se démarquant une nouvelle fois, les candidats de l’AEI déclarent à propos du projet ITER : « être contre c’est comme être contre un labo de recherche à l’Université, mais pour ce qui est du passage à l’utilisation industrielle c’est une autre affaire ».

Ni gauche ni droite ?

Les deux farouches partisans de l’écologie indépendante ont été élus pour l’un conseiller municipal dans les Alpes Maritimes sur une liste conduite par le MoDem, pour l’autre adjointe au maire UMP de Marseille. Est-ce un indice sur leurs consignes de vote au second tour ? Le tête de liste s’en défend : « il y a aussi des candidats très à gauche sur la liste ». Pour France Gamerre « le capitalisme, le libéralisme, le marxisme sont des idéologies du XIXème siècle aujourd’hui la société à besoin d’écologisme ! ».
Patrice Miran appliquera donc entre les deux tours la « stratégie de la bascule » soutenant la droite ou la gauche en fonction des engagements écologiques pris par chacun. Il espère ainsi sortir son courant politique de « l’isolationnisme », en espérant que ses électeurs n’en attrapent pas le tournis.

LÉo Purguette